Catégorie : Cinéma

Césars 2020 : le palmarès complet de la cérémonie

  • César du meilleur film : Les Misérables de Ladj Ly.
  • César de la meilleure réalisation : J’accuse de Roman Polanski.
  • César de la meilleure actrice : Anaïs Demoustier pour son rôle dans Alice et le Maire.
  • César du meilleur acteur : Roschdy Zem pour son rôle dans Roubaix, une lumière.
  • César du meilleur acteur dans un second rôle : Swann Arlaud pour son rôle dans Grâce à Dieu.
  • César de la meilleure actrice dans un second rôle : Fanny Ardant pour le rôle de Marianne dans La Belle Epoque.
  • César du meilleur film étranger : Parasite du Sud-coréen Bong Joon-ho.
  • César du meilleur premier film : Papicha de Mounia Meddour.
  • César du meilleur scénario original : Nicolas Bedos pour La Belle Epoque.
  • César des meilleurs décors : Stéphane Rozenbaum pour La Belle Epoque.
  • César des meilleurs costumes : Pascaline Chavanne pour J’accuse.
  • César du meilleur espoir féminin : Lyna Khoudri pour son rôle dans Papicha.
  • César du meilleur espoir masculin : Alexis Manenti pour Les Misérables
  • César du meilleur court-métrage d’animation : La Nuit des sacs plastiques de Gabriel Harel.

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Cérémonie des César : dans une tribune, des acteurs et réalisateurs réclament une meilleure représentation de la diversité au cinéma

Déjà bousculée par la démission de sa direction, l’Académie des César est aussi interpellée sur la représentation de la diversité dans le 7e Art français

Dans une tribune publiée sur le site internet du jounal Le parisien, une trentaine d’acteurs et de réalisateurs dénoncent la sous-représentation des artistes issus des DROM-COM et de l’immigration africaine et asiatique dans le cinéma français. 

Olivier Assayas, Mathieu Kassovitz, Stomy Bugsy, Julien Clerc, Firmine Richard, Olivier Marchal, Aïssa Maïga, Eriq Ebouaney, Sonia Rolland, Edouard Montoute, Jimmy Jean-Louis, Gabrielle Lazure… Ils sont une trentaine, issus du 7e art à avoir signé cette tribune. 

« Notre cinéma, en ce siècle de globalisation, en ces temps de métissage des cultures et de brassage des populations, nous donne-t-il à voir la réalité et la diversité de la société française ? », interrogent les signataires. 

« Cette invisibilité des acteurs, réalisateurs et producteurs issus de cette frange de la population accentue le malaise et le sentiment d’exclusion déjà vécu dans la vie réelle. A quand l’inclusion ? La démission collective du conseil d’administration des César va-t-elle changer la donne ? »

« Des rôles insignifiants qui ne justifieront jamais une quelconque nomination aux César »

A la veille de la cérémonie des César, ce vendredi 28 février, les auteurs de la tribune regrettent que la France « maintienne ses acteurs de couleurdans des rôles insignifiants qui ne justifieront jamais une quelconque nomination aux César ».

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« Le Cas Richard Jewell », un film de Clint Eastwood

Jeudi 27 février 2020 à 21h  en V.O. à Madiana

Avec : Mike Pniewski, Wayne Duvall, Niko Nicotera, Paul Walter Hauser, David Shae
Sortie : 19 février 2020 / 2h 09min / Drame

« Le Cas Richard Jewell » revient sur l’histoire d’un agent de sécurité érigé en héros puis désigné comme l’ennemi public n°1 par les médias américains.

Synopsis
En 1996, Richard Jewell fait partie de l’équipe chargée de la sécurité des Jeux d’Atlanta. Il est l’un des premiers à alerter de la présence d’une bombe et à sauver des vies. Mais il se retrouve bientôt suspecté… de terrorisme, passant du statut de héros à celui d’homme le plus détesté des Etats-Unis. Il fut innocenté trois mois plus tard par le FBI mais sa réputation ne fut jamais complètement rétablie, sa santé étant endommagée par l’expérience.

La presse en parle :
Critikat.com par Thomas Grignon
L’un des films les plus émouvants d’Eastwood.

Filmsactu par Pierre Champleboux
Un film profondément humain, une œuvre brillante sur l’injustice à mettre sous tous les yeux.

Libération par Camille Nevers
« Le Cas Richard Jewell » laisse une impression limpide et enjouée de grand film discret […].

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Trump critique l’attribution de l’Oscar du meilleur film à « Parasite »

Dimanche 23 février2020 à 19h en V.O. « Parasite » à Madiana

«On a assez de problèmes avec la Corée du Sud, avec le commerce. Et par-dessus le marché, ils leur donnent le titre de meilleur film de l’année?», s’est exclamé jeudi le président des Etats-Unis, lors d’un meeting de campagne pour sa réélection.

Lire sur Madinin’Art : « Parasite » de Bong Joon-ho

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a critiqué jeudi l’attribution de l’Oscar 2020 du meilleur film à Parasite, un film sud-coréen. Lors d’un meeting de campagne pour sa réélection à Colorado Springs, dans le Colorado, Trump a demandé à la foule «à quel point la cérémonie des Oscars avait été mauvaise cette année?» «On a assez de problèmes avec la Corée du Sud, avec le commerce. Et par-dessus le marché, ils leur donnent le titre de meilleur film de l’année?», s’est exclamé le président, incrédule.

Mélange de thriller, de comédie familiale et de satire sur les inégalités sociales, Parasite, du réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho, est le premier long-métrage dans une autre langue que l’anglais à obtenir la récompense phare de Hollywood.

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« Adam », de Maryam Touzani : femmes debout !

— par Janine Bailly —

Si les printemps arabes sont restés des bourgeons mal éclos, si l’on peut dire, parodiant François de Malherbe, que les fruits n’ont pas passé la promesse des fleurs, nul ne peut nier que le cinéma en provenance du Maghreb en a gardé le parfum.

Comme le « Noura rêve », de la réalisatrice tunisienne Hinde Boujemaa, le film « Adam », premier long métrage de la marocaine Maryam Touzani, présent en 2019 à Cannes dans la section « Un Certain Regard », vient nous parler des femmes, et au travers elles, par le destin qui leur est fait, de sociétés où elles sont tenues encore et toujours sous la double dépendance et des hommes et de lois iniques faites en leur défaveur. Scénariste et parfois actrice de son compagnon le cinéaste Nabil Ayouch, Maryam Touzani passe derrière la caméra et signe une œuvre sensible, qui sans poings levés mais avec douceur et efficacité, plaide pour la cause des femmes de son pays. Derrière une apparente simplicité, c’est toute la complexité d’une culture, tous le poids des traditions qui nous sont dits.

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La direction de l’académie des César annonce sa «démission collective»

— Par Jean-Baptiste Garat et AFP agence —

Contestée pour son mode de fonctionnement et l’opacité de ses comptes, fragilisée par l’affaire Polanski, l’association se retrouve à terre, deux semaines avant la 45e cérémonie annuelle.

En pleine tourmente depuis plusieurs semaines, l’académie des César a annoncé jeudi soir sa démission collective. «Le conseil d’administration de l’Association pour la promotion du cinéma (Académie des arts et technique du cinéma) a pris la décision à l’unanimité de démissionner», indiquent ses membres dans un communiqué transmis à la presse peu après 20 heures. «Cette démission collective permettra de procéder au renouvellement complet de la direction de l’Association», précise le document.

Une nouvelle direction devra être élue lors d’une assemblée générale extraordinaire convoquée après la cérémonie du 28 février 2020 «pour préparer ainsi, sous l’égide du CNC, les modifications des statuts fondateurs de l’Association pour la promotion du cinéma, et mettre en œuvre les mesures de modernisation annoncées».

Selon nos informations, les démissions concernent conjointement la direction et le conseil d’administration de l’association présidé par Alain Terzian. Parmi ses membre, on retrouve la plupart des barons du cinéma français comme Marcel Ophuls, Claude Lelouch, Costa-Gavras, Bertrand de Labbey, Bertrand Blier, Jean-Claude Carrière, Jean-Loup Dabadie, Danièle Thompson, Jean-Jacques Annaud, Tonie Marshall ou Dominique Segall… Un nom encore concentre les critiques : celui du réalisateur franco-polonais Roman Polanski, visé par des accusations de viol et en tête des nominations avec son film J’accuse, ce qui passe très mal auprès des féministes et de l’opinion publique.

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Après les critiques de 200 personnalités contre son fonctionnement, l’Académie des César demande une médiation au CNC

Après la publication, lundi soir, d’une tribune réclamant une refonte des modes de gouvernance de l’Académie des César, celle-ci réagit et demande une médiation.

Le conseil d’administration de l’Académie des César va demander une médiation au Centre national du cinéma (CNC) pour mettre en place « une profonde réforme » de ses statuts et de sa gouvernance, après les violentes critiques sur son fonctionnement exprimés dans une tribune, a-t-il annoncé mardi 11 février dans un communiqué.

« L’Association pour la Promotion du cinéma rappelle qu’elle a pris acte des critiques, questionnements et remarques quant à la gouvernance de l’Académie des arts et techniques du cinéma. Le conseil d’administration va saisir aujourd’hui le président du Centre national du cinéma afin de nommer un médiateur en charge d’une profonde réforme des statuts et de la gouvernance de l’Académie », indique le communiqué. « Nous appelons à présent à un apaisement, afin que ne soit pas mis en danger le bon déroulement de la 45e cérémonie des César », ajoute-t-il.
200 personnalités du cinéma réclament une réforme

Dans une tribune publiée lundi soir sur le site du Monde, 200 personnalités du cinéma français dont Omar Sy, Bertrand Tavernier, Céline Sciamma ou Agnès Jaoui ont réclamé une « réforme en profondeur » de l’Académie des César.

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« Adam », un film de Maryam Touzani

Mardi 11, Mardi 18 février 2020 à 19h30. Madiana

Avec Lubna Azabal, Nisrin Erradi, Douae Belkhaouda
Nationalités Marocaine, Française, Belge
5 février 2020 / 1h 40min / Drame

Synopsis :
Dans la Médina de Casablanca, Abla, veuve et mère d’une fillette de 8 ans, tient un magasin de pâtisseries marocaines. Quand Samia, une jeune femme enceinte frappe à sa porte, Abla est loin d’imaginer que sa vie changera à jamais. Une rencontre fortuite du destin, deux femmes en fuite, et un chemin vers l’essentiel.

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
La réalisatrice Maryam Touzani signe un film sensuel et gourmand sur fond de solidarité féminine.

Elle par Françoise Delbecq
Un premier long métrage bouleversant.

Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
Un régal pour les yeux et le cœur.

La Croix par Jean-Claude Raspiengeas
Présenté au Festival de Cannes, ce beau film de femmes épouse le dilemme intenable que doivent affronter les filles-mères, toujours bannies dans le Maroc d’aujourd’hui.

Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
[…] un récit engagé et délicat qui vaut autant pour ses qualités d’écriture que pour l’interprétation bouleversante de ses comédiennes.

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Oscars 2020 : quatre récompenses pour « Parasite » de Bong Joon-ho, dont celle du meilleur film

Le film sud-coréen, qui traite du gouffre entre classes sociales, a gagné l’Oscar du meilleur film, ainsi que ceux du réalisateur, du film international et du scénario original.

La 92e cérémonie des Oscars va rentrer dans les annales. Elle a vu triompher, dimanche 9 février, Parasite, de Bong Joon-ho, le premier film sud-coréen récompensé à Los Angeles par l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences. Ce thriller a raflé quatre Oscars : ceux du meilleur film, réalisateur, film international (où il affrontait Les Misérables du Français Ladj Ly), ainsi que scénario original.

Parasite, satire cruelle sur le gouffre entre classes sociales, avait déjà été récompensé par la Palme d’or au 72e Festival de Cannes, puis le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère. « Merci, je vais boire jusqu’au matin », a déclaré Bong Joon-ho en acceptant la récompense de meilleur réalisateur.

Pour les experts, c’est un énorme coup de théâtre : 1917, de Sam Mendes, partait favori de la compétition. L’audacieux film de guerre britannique a toutefois remporté trois prix techniques, que sont le mixage son, les effets spéciaux et la cinématographie.

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Série. « Les noirs comme les blancs vont devoir changer leurs imaginaires »

— Par Caroline Constant —

En 2017, la comédie « Il a déjà tes yeux » nous plongeait dans le quotidien d’un couple noir qui adopte un enfant blanc. Le réalisateur Lucien Jean-Baptiste donne une suite à son film avec une série déjantée en six épisodes. Une saga qui déconstruit avec brio les clichés.

Il y a trois ans, je suis allé au ski avec mes gamins. J’ai posé mon fils à l’école de ski, et là un môme m’a demandé : « Pourquoi tu es noir ? » En 2016 ! Je me suis dit qu’il fallait mettre des Noirs à 20 heures à la télé, pour que ce type de gamins arrête de croire que les Noirs sont américains, pour habituer l’œil, en somme. Après le succès du film, la production est venue me voir. Mais les séries, ce n’est pas du tout ma came. Sébastien Mounier, le garçon avec qui j’ai écrit le film, et qui me connaît bien, m’a dit : « Je crois que ce serait historique, une petite famille atypique comme ça, à 21 heures, sur la télévision française. 

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Les femmes très sous-représentées dans l’histoire des Oscars (et ça ne risque pas de changer en 2020)

L’histoire des Oscars, depuis leur création en 1929, montre une très nette sous-représentation des femmes dans les récompenses, en particulier dans les catégories reines. La 92e édition, dimanche, s’annonce déjà comme très masculine. 

L’accusation revient chaque année ou presque et 2020 n’a pas fait exception : l’Académie des Oscars sélectionne des candidats majoritairement masculins et néglige les femmes dans les catégories les plus en vue, comme le dénonce le hashtag #OscarsSoMale sur les réseaux sociaux.

Comment sera l’édition 2020 ?

Cette année, les critiques se sont cristallisées autour de l’Américaine Greta Gerwig, réalisatrice du film Les Filles du Docteur March, que beaucoup voyaient figurer dans la liste des nominations pour l’Oscar du meilleur réalisateur. Son absence, et surtout le fait que les cinq nominations dans cette catégorie soient pour des hommes, ont suscité une vive polémique.

Néanmoins, Les Filles du Docteur March est sélectionné dans la catégorie du meilleur film, la plus prestigieuse, et dans celle du meilleur scénario. Et surtout, au-delà de Greta Gerwig, les femmes n’ont jamais été aussi présentes dans les nominations aux Oscars : 65 sur 209 candidats au total, comme l’a souligné l’Académie et 9 des 24 producteurs sélectionnés sont des femmes. 

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« Terminal Sud », un film de Rabah Ameur-Zaïmeche

Mercredi 12 – Lundi 17  février à 19h30. Madiana.

Avec Ramzy Bedia, Amel Brahim-Djelloul, Slimane Dazi
Nationalités Française, Algérienne
20 novembre 2019 / 1h 36min / Drame, Thriller

Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Dans un pays plongé dans un climat d’insécurité et de conflit armé, un médecin tente malgré tout d’accomplir son devoir au sein d’un centre hospitalier, jusqu’au jour où son destin bascule…

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Jean-Philippe Tessé
Comment ne pas voir en Terminal Sud un film qui s’adresse à nous, aujourd’hui ? Qui saisit un certain état d’abattement, d’épuisement et de dégoût face à la montée de l’oppression, ici et ailleurs ?

20 Minutes par Caroline Vié
Dans « Terminal Sud », Ramzy Bedia surprend par ses qualités d’acteur dramatique.

Culturopoing.com par Sophie Yavari
La violence, procédant comme par cercles concentriques, se rapproche du héros, et finit par l’atteindre, ouvrant en lui des failles insoupçonnées, brisant ses valeurs humanistes. Le spectateur, habitué à la présence imposante du docteur, voit progressivement s’effondrer ce géant aux pieds d’argile.

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À Tahiti, le Festival du film océanien permet au continent lointain de se raconter

— Par Marie Schuster —

Le Festival du film océanien s’est ouvert, lundi, à Tahiti, à l’occasion de sa 17e édition. Des réalisateurs originaires d’Océanie qui, par le biais de films documentaires et de fictions, redonnent la parole aux habitants de leur région. L’occasion de mettre en lumière les problèmatiques auxquelles ils sont, aujourd’hui encore, confrontés.

Un festival pour libérer la parole des Océaniens. Accueillant, comme chaque année, des réalisateurs venus de toute la région pour une semaine de projection, le Festival international du film océanien (FIFO) a ouvert sa 17e édition, lundi 3 février, à Papeete (Tahiti). Cet événement, qui permet de découvrir l’Océanie sous un autre jour, redonne la parole aux habitants de cette région lointaine, ces derniers pouvant ainsi raconter leur propre histoire et se la réapproprier.

À travers une sélection de films documentaires et de fictions, le FIFO permet aux réalisateurs – qui viennent d’Australie, de Nouvelle-Zélande, de Polynésie, et pour la première fois, de l’Ile de Pâques – de faire connaître leurs identités, leurs cultures et leur quotidien, loin des images exotiques que l’on peut avoir de cette région du Pacifique.

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« Noura rêve », et « Le Miracle du Saint Inconnu » : deux fois le Maghreb

— par Janine Bailly —

De façon régulière Steve Zebina, pour nourrir notre soif de cinéma, nous propose un « focus sur »­­, soit de porter notre regard sur un réalisateur, ou sur un pays, ou sur un continent particulier — de même que le photographe fixe son objectif sur les choses qu’il veut mettre en valeur. Février verra donc sur les écrans de Madiana, dans leur version originale sous-titrée, se succéder quatre films récents en provenance du Maghreb. 

« Noura rêve », de la réalisatrice tunisienne Hinde Boujemaa, reçoit le Tanit d’or en 2019, aux Journées cinématographiques de Carthage. En composant un portrait de femme auquel l’actrice Hend Sabri donne, toute en force apparente et tendresse contenue, une densité surprenante, Hinde Boujemaa lève aussi le voile sur le machisme récurrent qui, en dépit d’avancées certaines, continue à sévir dans son pays d’origine. Certes, sous l’impulsion d’Habib Bourguiba, le Code du Statut Personnel a accordé aux femmes un certain nombre de droits nouveaux. Il n’empêche que l’adultère reste un sujet souvent tabou, et qui peut être puni de cinq ans de prison pour chacun des deux amants.

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« Au cœur du monde » , un film de Gabriel Martins, Maurilio Martins

Vendredi 7 – Vendredi 14 février 2020 à 19h30. Madiana

Avec Kelly Crifer, Leo Pyrata, Grace Passô
Nationalité Brésilienne
18 décembre 2019 / 2h 02min / Drame

Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
A Contagem, ville populaire du Minas Gerais Brésilien, un coup de feu retentit lors d’une soirée d’anniversaire et lie les destins de Selma, Ana, Marcos, Beto et Miro. Tous se démènent pour améliorer leur vie et trouver leur place  » au cœur du monde « . Faire fructifier son commerce de photographe scolaire, devenir chauffeur Uber ou braquer les riches demeures sécurisées sont autant d’options…

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Ariel Schweitzer
Ce qui commence comme un drame social se transforme en un thriller haletant, sans pour autant perdre de vue son assise sociale et sa visée politique.

Culturopoing.com par Antoine Héraly
À voir d’urgence, « Au Coeur du monde » est (…) une pépite protéïforme mais aboutie qui mesure la responsabilité et l’importance des images qu’elle met en scène

Le Monde par Clarisse Fabre
Bercé par le son du rappeur brésilien MC Papo, Au coeur du monde évite les clichés du ghetto grâce au bavardage lucide et mélancolique de ses protagonistes, et au jeu de ses formidables acteurs (…).

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Mort de Kirk Douglas : les dix films phares d’un franc-tireur à Hollywood

Kirk Douglas dans \"Spartacus\", de Stanley Kubrick (1960)Acteur à la personnalité trempée des plus populaires dans les années 1950-60, Kirk Douglas, également producteur, a tourné avec les plus grands d’Hollywood. Retour en dix films sur 70 ans d’une carrière d’exception.

Arrivé à Hollywood dans l’immédiat après-guerre, Kirk Douglas est mort, mercredi 5 février, à l’âge canonique de 103 ans, au terme d’une carrière exceptionnelle de longévité : 71 ans de cinéma, de 1946 à 2017. L’acteur, puis producteur, a tourné avec les plus grands réalisateurs de l’âge d’or d’Hollywood et au-delà : Vincente Minnelli, Billy Wilder, Howard Hawks, John Huston, Joseph L. Mankiewicz, Elia Kazan, Richard Fleischer, Stanley Kubrick ou Brian De Palma.Kirk Douglas, avec son visage coupé à la serpe et sa fossette au menton légendaire, était reconnaissable entre tous. Il a excellé dans tous les genres : comédie, drame, western, péplum, guerre, ou aventure.

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« NO » et « Le Cercle des Petits Philosophes » : un cinéma qui pense

— par Janine Bailly —

Avant même les Rencontres Cinéma Martinique de mars, comme en un riche prélude, Steve Zebina nous a concocté en ce mois de février une programmation variée, combinant les séances à Madiana, à la Case à Vent et à la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium, alliant les nouveautés aux œuvres plus anciennes. Bien sûr, ceci oblige à des choix, parfois douloureux pour ceux qui sont en activité ! Pour les bienheureux fidèles, cinéphiles enragés et bénéficiant d’une retraite méritée — mais hélas mise en péril pour les jeunes générations —, la journée du mardi 4 février fut bien belle à Tropiques-Atrium.

« NO », de Pablo Larrain, présenté à Cannes en 2012 dans la Quinzaine des Réalisateurs, nous plonge dans un épisode particulier de l’histoire tragique du Chili. Le film, qui reste une fiction, fait alterner les séquences imaginées et, pour un tiers, les séquences d’archives. Son originalité tient au fait que le réalisateur a choisi de « filmer avec des caméras d’époque afin d’obtenir une continuité entre ses propres images — qui exacerbent les défauts des images télé de l’époque, troublant les couleurs et les contrastes — et les images d’archives ».

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« Le Miracle du Saint Inconnu », un film de Alaa Eddine Aljem

Jeudi 6 – Dimanche16  Madiana à 19h30

Avec Younes Bouab, Salah Bensalah, Bouchaib Essamak
Nationalités Marocaine, Française, Qatarienne
1 janvier 2020 / 1h 40min / Comédie dramatique

Synopsis :
Au beau milieu du désert, Amine court. Sa fortune à la main, la police aux trousses, il enterre son butin dans une tombe bricolée à la va-vite. Lorsqu’il revient dix ans plus tard, l’aride colline est devenue un lieu de culte où les pèlerins se pressent pour adorer celui qui y serait enterré : le Saint Inconnu. Obligé de s’installer au village, Amine va devoir composer avec les habitants sans perdre de vue sa mission première : récupérer son argent.

La presse en parle :

Madinin’Art par Roland Sabra
Une  première œuvre très cinématographique dans la mesure où ce sont principalement les images qui construisent autour de silences, de non-dits, de retenues, une fable burlesque, une critique sociale impertinente des obscurantismes aux diverses facettes. Une belle épure riche de promesses.

Transfuge par Serge Kaganski
Faire rire des travers de la société marocaine sans déclencher les foudres d’autorités toujours promptes à censurer, voilà bien le signe d’un cinéaste aussi subtil dans le maniement de l’humour que dans celui de la critique sociale.

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« Noura rêve », un film de Hinde Boujemaa

Mercredi 5 – Dimanche 9 février à Madiana à 19h30

Avec Hend Sabri, Lotfi Abdelli, Hakim Boumsaoudi
Nationalités Tunisienne, Belge, Française
13 novembre 2019 / 1h 30min / Drame

Synopsis :
5 jours, c’est le temps qu’il reste avant que le divorce entre Noura et Jamel, un détenu récidiviste, ne soit prononcé. Noura qui rêve de liberté pourra alors vivre pleinement avec son amant Lassad. Mais Jamel est relâché plus tôt que prévu, et la loi tunisienne punit sévèrement l’adultère : Noura va alors devoir jongler entre son travail, ses enfants, son mari, son amant, et défier la justice…
La presse en parle :

BIBA par Lili Yubari
Un vrai coup de poing dans le ventre.

Positif par Denitza Bantcheva
La cinéaste nous montre, en filigrane, le quotidien et les moeurs des petites gens de Tunis, d’une façon d’autant plus éloquente qu’elle ne verse jamais dans le film à thèse.

Voici par A.V.
Un portrait fort et sensible.

20 Minutes par Caroline Vié
Une œuvre forte.

Elle par Françoise Delbecq
Haletant comme un thriller.

Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
Face à l’adversité, l’histoire de Noura nous invite à ne pas céder au désespoir, mais au contraire à rêver plus fort.

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« Le photographe » de Ritesh Batra

Lundi 3, Mardi 4, Lundi 10,  Jeudi 13  février 2020. Madiana à 19h30

Avec Nawazuddin Siddiqui, Sanya Malhotra, Farrukh Jaffar
Nationalités Indienne, Allemande, Américaine
22 janvier 2020 / 1h 50min / Romance, Drame

Synopsis :
Raphi, modeste photographe, fait la rencontre d’une muse improbable, Miloni, jeune femme issue de la classe moyenne de Bombay. Quand la grand-mère du garçon débarque, en pressant son petit-fils de se marier, Miloni accepte de se faire passer pour la petite amie de Rafi. Peu à peu, ce qui n’était jusque-là qu’un jeu se confond avec la réalité…

La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Jérémy Gallet
Dans une veine à la fois sociale et sentimentale, à laquelle il nous a habitués, le réalisateur de The lunchbox signe une romance subtile et feutrée.

Bande à part par Olivier Bombarda
Loin des sucreries bollywoodiennes et jusqu’au dénouement final, ce regard cocasse sur une part d’humanité souvent considérée comme dérisoire est sans conteste celui d’un auteur authentique.

La Croix par Marianne Meunier
Pour son quatrième long métrage, le réalisateur de The Lunchbox met en scène avec une grande délicatesse la rencontre de deux habitants de la métropole indienne, Miloni et Rafi, tiraillés entre leurs appartenances et leurs aspirations intimes.

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« Le photographe », un film de Ritesh Batra

Lundi 3, Mardi 4, Lundi 10,  Jeudi 13  Madiana à 19h30

Avec Nawazuddin Siddiqui, Sanya Malhotra, Farrukh Jaffar
Nationalités Indienne, Allemande, Américaine
22 janvier 2020 / 1h 50min / Romance, Drame

Synopsis :
Raphi, modeste photographe, fait la rencontre d’une muse improbable, Miloni, jeune femme issue de la classe moyenne de Bombay. Quand la grand-mère du garçon débarque, en pressant son petit-fils de se marier, Miloni accepte de se faire passer pour la petite amie de Rafi. Peu à peu, ce qui n’était jusque-là qu’un jeu se confond avec la réalité…

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
Une « rom-com » délicate autour d’un couple improbable.

aVoir-aLire.com par Jérémy Gallet
Dans une veine à la fois sociale et sentimentale, à laquelle il nous a habitués, le réalisateur de The lunchbox signe une romance subtile et feutrée.

Bande à part par Olivier Bombarda
Loin des sucreries bollywoodiennes et jusqu’au dénouement final, ce regard cocasse sur une part d’humanité souvent considérée comme dérisoire est sans conteste celui d’un auteur authentique.

La Croix par Marianne Meunier
Pour son quatrième long métrage, le réalisateur de The Lunchbox met en scène avec une grande délicatesse la rencontre de deux habitants de la métropole indienne, Miloni et Rafi, tiraillés entre leurs appartenances et leurs aspirations intimes.

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« Ciné Tropiques » en février 2020

Les Pharaons de l’Égypte moderne : Nasser

Jihan El-Tahri – Égypte/France – 2015 – 52 min.

En 1952, quand les Égyptiens conspuent le régime corrompu du roi Farouk et l’influence britannique, le Mouvement des Officiers libres, fondé par Gamal Abdel Nasser, saisit l’occasion et organise le soulèvement.

Mardi 4 à 12h30 – Salle Frantz Fanon

Ciné Midi A Dé

3€

 

No – Pablo Larraín – Chili – 2012 – 1h57

Chili, 1988. Lorsque le dictateur chilien Augusto Pinochet, face à la pression internationale, consent à organiser un référendum sur sa présidence, les dirigeants de l’opposition persuadent un jeune et brillant publicitaire, René Saavedra, de concevoir leur campagne.

Mardi 4 à 14h – Salle Frantz Fanon

7 Art Moments 

 

Le Cercle des petits philosophes – Cécile Denjean – France – 2018 – 1h30

Quel est le sens de la vie ? Pourquoi on vit ? Pourquoi on meurt ? Qu’est-ce-que l’amour ?

Ces questions, le philosophe et auteur à succès Frédéric Lenoir, les a posées à des enfants de 7 à 10 ans, lors d’ateliers philosophiques dans deux écoles primaires durant une année scolaire.

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« 1917 », un film de Sam Mendes

Avec George MacKay, Dean-Charles Chapman, Mark Strong
Nationalités Britannique, Américaine
15 janvier 2020 / 1h 59min / Drame, Historique, Guerre

Synopsis :
Pris dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale, Schofield et Blake, deux jeunes soldats britanniques, se voient assigner une mission à proprement parler impossible. Porteurs d’un message qui pourrait empêcher une attaque dévastatrice et la mort de centaines de soldats, dont le frère de Blake, ils se lancent dans une véritable course contre la montre, derrière les lignes ennemies.

La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Virginie Morisson
Un très grand film, qui devrait devenir une référence dans la filmothèque du premier conflit mondial.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
Un film total qui transforme un tour de force technique en outil d’immersion et d’émotions.

Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Sur un sujet délicat, car historique et traumatique, traité avec art : sans conteste le meilleur film de cette rentrée de janvier.

Culturopoing.com par Benedicte Prot
Non content de s’entourer d’une équipe technique et artistique d’exception et de formidablement diriger des acteurs très bien choisis, il faut souligner que Mendes articule son nouveau film autour d’un scénario (…) qui fait honneur à sa mise en scène, et c’est ça qui fait la différence, une sacrée différence

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Sam Mendes fait revivre son aïeul, la bravoure du simple soldat qui est comme tous les simples soldats de cette guerre : un homme toujours en marche, debout, avançant au péril de sa vie.

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« Kafou » de Bruno Mourral

Samedi 11 janvier 2020 à 18h Tropiques-Atrium

Durée 0h 50min
De Bruno Mourral
Avec acteurs inconnus
Genres Thriller, Comédie
Nationalité Haïtien
Port-au-Prince la nuit. Doc et Zoe viennent de se voir confier une mission : celle de livrer un colis dont ils ne savent rien. Pour ce faire, ils doivent respecter trois règles fondamentales : ne jamais immobiliser le véhicule, ne jamais ouvrir les fenêtres du véhicule et ne jamais ouvrir le coffre. Arrivés à une intersection, ils tombent sur un chien. À la croisée des chemins, ils devront faire un sacrifice. Une décision qui changera à tout jamais leur destinée.

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« Divine Horsemen, the Living Gods of Haïti », de Maya Deren

Samedi 11 janvier 2020 à 16h 30 Tropiques-Atrium

États-Unis | 1977 | 55 minutes

Le film montre les rites de trois cultes haïtiens : Rada, Petro et Congo, dont l’origine est africaine. Ces rites mettent en scène des sacrifices (poulets, chèvres) et des transes. Dans la préface de Divine Horsemen, Maya Deren dit: « Cette disposition des objets liée à mon projet haïtien initial est, pour moi, le tribut le plus éloquent de l’irréfutable réalité et de l’impact de la mythologie Vaudou. J’avais entamé ce projet comme une artiste ; comme quelqu’un qui transformerait les éléments d’une réalité en une oeuvre d’art en regard de mon intégrité créatrice, et je termine par l’enregistrement le plus humble et le plus précis que je puisse faire d’une logique, d’une réalité qui m’a forcée à reconnaître son intégrité et m’a fait abandonner mes manipulations. »

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