« Bow’trail » Création chorégraphique de Rhodnie Désir

Dimanche 31 janvier à 16h30. A Fonds Saint-Jacques.

bow_trailLe Domaine de Fonds Saint-Jacques présente la restitution de la résidence de création de la chorégraphe-interprète canadienne d’origine haïtienne avec en avant-première et en unique représentation en Martinique, la création « BOW’T TRAIL » .

Un spectacle en partenariat avec Tropiques Atrium dans le cadre du dispositif Territoire en culture.

Un hommage à ceux qui ont laissé leur terre
Sans jamais réellement la quitter ;
Qui rêvent encore d’y revenir
Et qui jettent l’ancre au coeur de leurs valeurs profondes…

Rhodnie Désir soulève le propos de la psyché de l’exilé, qu’il s’agisse d’une migration ou d’une déportation. Avec force et comme un cri de liberté, elle porte le poids de ceux qui ont quitté leur terre. Un miroir universel entre celui qui fut enchainé et déporté contre son gré et cet autre qui a choisi de plier bagages; mais qui gardent toujours en eux, l’ancrage d’une terre du passé. Une oeuvre poétique, d’une sensibilité profonde et chavirante !

Avec

Rhodnie DESIR, chorégraphe-interprète
Alain PINEL-FEREOL, musicien

ENTREE GRATUITE

Infoline: 0596 69 10 12

www.domainedefondsaintjacques.com

rhodnie_desirRHODNIE DÉSIR
Née d’une mère de Gonaïves et d’un père de Port-au-Prince (Haïti), l’artiste montréalaise articule son geste à partir de langages chantés ou parlés spécialement créés pour chacune de ses oeuvres. De là émane une gestuelle, tel un marqueur de temps unique : une contemporanéité s’inspirant des traditions issues d’Haïti ainsi que d’Afrique centrale et de l’Ouest. Sa signature se reconnait par son amour pour l’objet et l’utilisation multidimensionnelle qu’elle en propose, sur le plan narratif et dans une atmosphère épurée, afin de tracer un pont entre le présent et la mémoire du passé.
Diplômée en communications et en marketing (Université de Montréal, HEC Montréal), en lancement d’entreprise (SAJE Montréal Métro) ainsi que du Programme d’entrainement et de formation artistique et professionnel en danse africaine (Zab Maboungou/Compagnie Danse Nyata Nyata), elle a reçu plusieurs enseignements en danse lors de stages professionnels avec des maîtres tels que Koffi Kôkô, Seydou Boro, Salia Sanou, Lena Blou, Peniel Guerrier, Zelma Badu-Younge, Bakari Lindsay et Sully Cally.
Aujourd’hui, elle compte à son répertoire cinq oeuvres (VÍ, VÍ[REC], É’TA, BOW’T et AYEWA) ainsi qu’une étude chorégraphique (D2US’T, 2015). Son oeuvre phare BOW’T (2013) est celle qui la fait rayonner tant sur la scène locale (Tournée du Conseil des Arts de Montréal, Sainte-Adèle et Ottawa), qu’à l’international
(Burkina Faso).
En 2014, le très réputé journaliste Philip Spzorer du Dance Current Magazine, cite l’oeuvre parmi ses « Revelation 2014 ». Grâce à BOW’T, Rhodnie Désir reçoit aussi deux invitations de la très honorable Michaëlle Jean (Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie) et est l’unique artiste d’Amérique du Nord à participer au Festival International de danse de Ouagadougou (Burkina Faso, 2014). Également très impliquée au sein de son milieu, elle fut membre du conseil d’administration (CA) ainsi que présidente du comité diversité du Regroupement québécois de la danse (2012-2014). En 2015, elle est l’unique canadienne et artiste de la danse à être invitée à titre de panéliste spécialiste au séminaire « Les artistes et la mémoire de l’esclavage: résistance, liberté créatrice et héritages» (UNESCO).
Aujourd’hui, elle siège à la Commission consultative des arts de la scène et de la diffusion du Conseil des arts et des Lettres du Québec, oeuvre à titre d’administratrice du CA du Festival Quartiers Danses et est membre de la Coalition des Artistes pour l’Histoire générale de l’Afrique de l’UNESCO.
Parallèlement, elle déploie ses qualités de femme d’affaires dès 2008 en mettant sur pied DÊZAM, une ressource d’action artistique et culturelle visant la vulgarisation des diverses pratiques et des cultures auprès de la jeunesse. Au total, plus de 2 000 initiatives ont été créées dans 21 commissions scolaires et municipalités du Canada. À ce jour, DÊZAM se veut une ressource clé en matière d’accompagnement d’artistes.

« Chacune de mes oeuvres est créée et réfléchie de manière à transmettre, réveiller, révéler et rencontrer ces mémoires vives, présentes, anciennes et bien actuelles du monde.
Ces actions se concrétisent autant par la médiation culturelle, particulièrement auprès de jeunes, que par la recréation d’oeuvres s’appuyant sur des rencontres de rythmiques ancestrales (tambour et voix). »
Rhodnie Désir

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