Arabie saoudite : une féministe en lutte contre la tutelle masculine

— Par Ella Micheletti —
aziza_al-yousefL’activiste Aziza Al-Yousef a lancé une pétition, signée par plus de 14 000 personnes, demandant la fin de la tutelle qu’exercent les hommes sur la plupart des grandes décisions des femmes.

14 700: c’est le nombre de Saoudiens et de Saoudiennes qui ont accepté de signer la pétition d’Aziza Al-Yousef, activiste qui œuvre pour les droits des femmes en Arabie Saoudite. Cette universitaire à la retraite est bien connue dans le royaume. Elle avait notamment été arrêtée en 2013 pour avoir conduit dans la capitale Riyad, en compagnie d’une autre activiste, Eman al-Nafjan. Ce texte appelle à ce que les 10 millions de femmes du royaume soient considérées comme «des citoyens à part entière» et demande à ce que soit fixé un âge pour la majorité des femmes. Alziza Al-Yousef n’a cependant pas réussi à faire transmettre la pétition au cabinet royal lundi. Elle sera donc probablement envoyée par email, sans aucune certitude de réponse et encore moins positive.

Mineures à vie juridiquement

En Arabie Saoudite, les femmes sont juridiquement des éternelles mineures. Jusqu’à leur mort, elles ne sont pas responsables de certains de leurs actes,

L’activiste Aziza Al-Yousef a lancé une pétition, signée par plus de 14 000 personnes, demandant la fin de la tutelle qu’exercent les hommes sur la plupart des grandes décisions des femmes.

14 700: c’est le nombre de Saoudiens et de Saoudiennes qui ont accepté de signer la pétition d’Aziza Al-Yousef, activiste qui œuvre pour les droits des femmes en Arabie Saoudite. Cette universitaire à la retraite est bien connue dans le royaume. Elle avait notamment été arrêtée en 2013 pour avoir conduit dans la capitale Riyad, en compagnie d’une autre activiste, Eman al-Nafjan. Ce texte appelle à ce que les 10 millions de femmes du royaume soient considérées comme «des citoyens à part entière» et demande à ce que soit fixé un âge pour la majorité des femmes. Alziza Al-Yousef n’a cependant pas réussi à faire transmettre la pétition au cabinet royal lundi. Elle sera donc probablement envoyée par email, sans aucune certitude de réponse et encore moins positive.

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