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«Ne croyez pas que je ne l’aime pas cet enfant » : du père au pire…

A voir sans faute!

— Par Roland Sabra —

La compagnie l’Autre Bord de Guillaume Malasné laboure le champ de la pratique amateure depuis longtemps. Elle le fait avec méthode, rigueur et talent comme en témoignent les restitutions annuelles qu’elle offre au grand public lors du Festival de Théâtre Amateur de Fort-de-France. L’an dernier, en 2016, elle proposait «  La réunification des deux Corées » une adaptation de la pièce de Joël Pommerat. Elle poursuit dans la même voie, mais en l’infléchissant, cette année avec «Ne croyez pas que je ne l’aime pas cet enfant ». Le travail se compose de lectures de deux pièces différentes mais qui s’articulent autour d’un questionnement sur la famille comme lieu d’amour. La première est « Cet Enfant » toujours de Pommerat, la seconde est « Festen » de Thomas Vinterberg et Mogens Rukov, adaptation du film éponyme Prix du Jury à Cannes en 1998. Déjà ce thème était abordé dans « La réunification.. »  avec l’impossibilité de la relation amoureuse en ce qu’elle est porteuse d ‘imaginaire, de leurre de tromperie du fait que d’une certaine manière « C’est son propre moi qu’on aime dans l’amour, son propre moi réalisé au niveau imaginaire. »

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10ème Rencontre Théâtre Amateur : « Ne croyez, pas que je ne l’aime pas cet enfant »

— Par Christian Antourel —
Cet évènement incontournable présenté par le Théâtre Aimé Césaire nous revient chaque année avec un succès sans cesse grandissant. C’est à s’y méprendre entre Théâtre ou théâtre amateur la nuance est souvent tellement infime de savoir qui de l’élève ou du maître emportera la palme de l’estime du public.

Il est un fait bien établi par la psychologie, la psychiatrie la psychanalyse, les éducateurs et devant lequel, enfants et parents se rendent à l’évidence. C’est que trop souvent la relation entre les parents et leur progéniture( sé pas an bol toloman.) La Compagnie l’Autre Bord a choisi d’adapter et de réunir deux textes : « Cet enfant » de Joël Pommerat et « Festen » du danois Thomas Vinterberg. L’un … imagine une suite de séquences, de confrontations familiales lieux de toutes les tensions de toutes les frictions du lien parent-enfant .l’autre, invente une famille gangrenée par une blessure non dite et cependant ressentie dans les comportements en déséquilibre manifeste de ses membres. Christian a quitté le giron familial pour s’établir restaurateur à Paris. Il revient pour l’anniversaire de son père.

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« La réunification des deux Corées », de Joël Pommerat, m.e.s. Guillaume Malasné

Le 23 juin à 19h30  et le 24 juin à 15h30 & 10h30 au Théâtre du Lycée Schoelcher

Annulation de la représentation du 22 juin. Les billets sont valables pour une autre date.
Evènement : l’Autre Bord Compagnie revient avec une nouvelle création amateurs, au nou-veau Théâtre du Lycée Schoelcher, première ouverture pour des représentations tout pu-blic.
Après les succès du Vol des oies sauvages en 2019, de Jeux de Massacre en 2018, Ne croyez pas que je ne l’aime pas cet enfant en 2017 et d’une première adaptation de La Réunification des deux Corées en 2016), les ateliers amateurs de l’Autre Bord se re-plonge dans la pièce de Joël Pommerat.
Une nouvelle aventure artistique et collective pour les 13 comédiens amateurs accompagnés et dirigés par Guillaume Malasné.
Cette saison, l’atelier amateur de l’Autre Bord Compagnie se replonge dans la pièce de Joël Pommerat avec une sélection de quatorze scènes.

-23-19h30 au Théâtre du Lycée Schoelcher Tarifs 20€ / 15€
-24 juin  à 15h30 & 19h30 au Théâtre du Lycée Schoelcher Tarifs 20€ / 15€

Toutes les infos sur: www.lautrebordcompagnie.com

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« Le vol des oies sauvages » par L’autre bord Compagnie

23-24-25 mai 19h30 au T.A.C. 

Après les succès de Jeux de Massacre (2018), Ne croyez pas que je ne l’aime pas cet enfant (2017) et La Réunification des deux Corées (2016), les ateliers amateurs de l’Autre Bord se confrontent pour la première fois à l’écriture de plateau.
Une nouvelle aventure artistique et collective pour les 19 comédiens amateurs et les deux professionnels qui les encadrent.
Cette création est fondée sur un travail mêlant recherches documentaires, improvisation et écriture.
23-24-25 mai 19h30 : Théâtre A. Césaire
● 8-9 juin Centre André Aliker (Sainte Thérèse) à confirmer

Deux premières scènes racontent le choc provoqué par la rencontre inattendue et violente de deux mondes que tout sépare. En quoi l’arrivée de ceux qui ont quitté leur pays interroge ce que nous sommes ou ce que nous croyons être ?
La dernière histoire raconte le déracinement d’un jeune garçon forcé de suivre ses parents et de quitter son pays natal.

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Festival de Théâtre Amateur 2019 au T.A.C.

Du 2 au 25 mai 2019 à 19h 30. (sauf le 18 mai)

Programme Théâtre Amateur

Les 2, 3 et 4 mai à 19h 30 : COMPLET!

« Les femmes Savantes » de Molière

Les 9,10 et 11 mai à 19h 30

« Sept pièces courtes » de Harold Pinter

Les 15,16,17 mai à 19h 30 le 18 mai à 15h 30 et 20h 00

« Le Jardin d’Alphonse »

Comédie de Didier CARON

Les 23, 24 et 25 mai à 19h 30

« Le vol des oies sauvages » de L’autre bord Compagnie :

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L’autre Bord joue au massacre

— Par Selim Lander —

Jeux de Massacre d’Eugène Ionesco mis en scène par Guillaume Malasné et Caroline Savard.

Il y a plusieurs Ionesco. Le plus connu, l’absurde, remporte un succès constant depuis l’origine, ou presque. La Cantatrice chauve n’a tenu que 25 représentations lors de sa création, en 1950, mais la pièce qui est jouée désormais, avec La leçon, au théâtre de la Huchette à Paris sans interruption depuis 1957 approche les dix-neuf mille représentations dans ce seul théâtre[i] ! Et puis, il y a un autre Ionesco, plus ambitieux, plus démonstratif, plus tardif, comme ce Jeux de massacre (1970, l’année où Ionesco est élu à l’Académie française : il ne faut pas vieillir !) qui se veut aussi bien méditation sur la mort que réflexion sur la nature humaine (égoïste), la lutte des classes (avec les riches dans les rôles des « salauds » de Sartre), la corruption, etc. Soit : on n’a jamais interdit à un auteur de théâtre de réfléchir ! La seule question : a-t-il théâtralisé sa réflexion ? On ne dira pas que Ionesco y a réussi ici mais un bon metteur en scène peut faire des miracles… a fortiori deux.

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« Public or not public » ponctue, dans les éclats de rire, une belle saison

— Par Roland Sabra —

Carlo Boso à écrit en 2007 « Public or not public » à partir de  « L’histoire du théâtre dessinée » d’André Degaine paru en 2000 et véritable référence pour tout amateur de théâtre. D’emblée le quatuor annonce la couleur : «  Vous, public, vous êtes les principaux protagonistes de la soirée. » Quel a été le statut du public depuis l’invention du théâtre ? Quelle mise en regard avec celui des comédiens ? Et celui les comédiennes alors ? Et en effet ils embarquent la salle dans un voyage qui partant de la préhistoire passera par la Grèce, Rome, le Japon, l’Angleterre, le haut et bas Moyen-Age, la Renaissance, le siècle des Lumières, aboutira de nos jours du coté de l’intermittence et de la DRAC ( Direction Régionale des Affaires Culturelles). « Les Draconiens ? Mais ce sont qui la DRAC ? Ce sont eux » en désignant le public. Et celui-là d’acquiescer bruyamment !

Sans décor, avec peu d’accessoires, mais dynamisée par la folle énergie de quatre drôles, se dessine une épopée qui de troubadours en Carnaval, de théâtre de cour en Comédia del Arte, de mimes en masques, d’opéras en théâtres de boulevard, de cabarets en théâtre de tréteaux, convoque spectateurs et spectatrices sur scène pour dire combien et comment la représentation théâtrale colle au plus près à l’histoire de nos sociétés.

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La lettre de Daniel Mesguich à ses élèves

 Mes chers élèves,

Vous avez, tous ou presque, signé au bas d’une lettre, que quelques-uns avaient pris soin de rédiger pour vous.

Eh voici qu’à mon tour je vous fais une lettre.

Quoi ? Ce sera donc lettre contre lettre ?

Non.

Nos deux lettres, je le crains, ne seront pas, ne pourront pas être, symétriques. La mienne sera d’une autre teneur, et d’une autre visée, que la vôtre. D’un autre style, aussi (elle sera plus longue – encore –, je vous prie de m’en excuser).

Au fond, ma lettre « réagira » à la vôtre, mais ne lui « répondra » pas.

La première différence entre nos deux lettres sera que la mienne, elle, s’adresse à vous. A vous, non pas à notre ministère de tutelle, ni à quiconque d’autre. Je vais pourtant, moi aussi, envoyer cette lettre au ministère de la Culture. En copie. Mais – et c’est la deuxième différence – ce n’est pas dans l’intention que le ministère la lise, et dans je ne sais quel espoir qu’il l’utilise. Non. C’est, comment dire… pour archive. Pour l’Histoire, oserais-je dire, si je ne craignais pas d’exciter là les ricanements de la Malveillance.

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