Jour : 7 décembre 2018

Évaluation des politiques publiques : pour l’utilisation d’indicateurs de bien-être

— Par Olivier Ernest Jean-Marie —

Le 9 décembre 2015, Alfred MARIE-JEANNE et Yan MONPLAISIR, dans l’entre-deux tours de l’élection des conseillers à l’Assemblée de Martinique, décident de fusionner les listes « Gran Sanblé Pour Réussir la Martinique » et « Ba Péyi-a An Chans ». Pour Clarifier leur démarche ils signent un contrat de mandature qui les engage en cas de victoire.

L’article 6 de ce contrat de mandature annonce la réalisation, tous les 2 ans, d’une évaluation des politiques publiques mises en œuvre.

A ma connaissance, à ce jour, la coalition « Gran Sanblé pou Ba Péyi-a An Chans » n’a pas encore publié sa première évaluation des politiques publiques.

La Martinique désirable que j’imagine est une Martinique où l’évaluation des politiques publiques ne resterait pas l’affaire des seuls élus, experts et cadres administratifs.

Dans cette démocratie martiniquaise désirable, les citoyens, premiers bénéficiaires des politiques publiques, seraient considérés comme des acteurs de l’évaluation. Des citoyens impliqués dans des dispositifs participatifs d’évaluation sincères et transparents.

De tels dispositifs permettraient aux citoyens d’indiquer ce qui compte vraiment pour eux et de suivre les évaluations une fois qu’elles auraient été réalisées.

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De l’interpellation de dizaines de lycéens à Mantes-la-Jolie…


« Les collégiens cernés et gazés au poivre par des flics accompagnés de chiens n’oublieront pas de sitôt ce moment de leur vie où s’est formé décisivement leur rapport à la police et, dans deux ans, cinq ans, cette police oublieuse qui les croisera de nouveau s’émouvra de la détestation brute qu’elle lira sur leur visages — et n’y comprendra rien. »

Frédéric Lordon

C’est l’Observatoire des violences policières, un outil mis en place pour recenser les violences des policiers qui a récupéré la vidéo sur un autre compte twitter appartenant à un policier. Ce dernier aurait supprimé la vidéo peu après l’avoir partagé … Son authenticité ne fait toutefois aucun doute.

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Le Festival soufi de Paris veut faire vivre l’altérité

Jusqu’au 17 décembre 2018

— Par Anne-Bénédicte Hoffner —
Le Festival soufi de Paris tient sa deuxième édition du 28 novembre au 17 décembre, avec la conviction que les soufis doivent « sortir de leur réserve face à l’islamisme extrême ».

« Il faut faire quelque chose ». Co-directrice du Festival soufi de Paris et artiste designer, Amel Boutouchent est, avec Abdelhafid Benchouq, l’une des deux chevilles ouvrières de cette deuxième édition qui, du 28 novembre au 17 décembre, met en valeur les arts, la spiritualité mais aussi les valeurs du soufisme dans différents lieux de Paris et de la région parisienne.

 Téléchargez le Programme du Festival Soufi de Paris 2018

« Traditionnellement, le soufisme est un cheminement intérieur qui ne se voit pas et ne s’expose pas. Mais nous avons été poussés à sortir de notre réserve par l’islamisme extrême », reconnaît la jeune femme. Après une première édition clairement engagée dans la cité, cette deuxième édition, qui s’est ouverte par une conférence de la sénatrice et présidente d’honneur, Bariza Khiari, et de l’initiateur du Festival de musique sacrée de Fès, Faouzi Skali, est centrée sur l’altérité.

Le soufisme, une mystique de l’islam

Chants, danses et poésie

« L’Un miroir de l’Autre » a été choisi pour thème des manifestations : lectures de contes, conférences à deux voix (comme celle que donneront, le 5 décembre au Collège des Bernardins, le dominicain Alberto Ambrosio et Jean-Jacques Thibon sur le soufisme et la mystique chrétienne), chants, danses ou encore expositions de photographies… Comme l’an dernier, le Festival s’achèvera par une « Nuit Rûmi », qui mêlera le chant, la danse et la poésie.

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La Compagnie Foyalaise de Transport Urbain va-t-elle survivre ?

— Par Pierre Alex Marie-Anne —

Rien n’est moins sûr car la donne a radicalement changée avec l’apparition d’un gendarme des transports en la personne morale de Martinique Transport.

Celui-ci ne pourra tolérer plus longtemps, sauf à se décrédibiliser, les dysfonctionnements à répétition de cette entreprise, censée assurer théoriquement un service public aux frais du contribuable.

Les syndicalistes dévoyés qui ont pris le contrôle de cette société, véritable bateau-ivre, en se vautrant dans la plus grande illégalité ,affichent en permanence le plus grand mépris à l’égard des modestes usagers, qu’ils mettent cyniquement à pied sans préavis et sans le moindre service minimum.

Ils ne se rendent pas compte que se faisant, ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis ; c’est sur un cadavre ,rendu exsangue par l’accumulation de pertes d’exploitation successives qu’ils dansent frénétiquement ,sous l’œil complaisant d’un PDG d’opérette qui , après avoir demandé à la Direction du Travail (Dieccte)de dire le DROIT ,s’est empressé de s’asseoir dessus pour faire exactement le contraire de ce qu’implique le respect de la loi .

On est en plein » Bololo″, pour parler comme l’autre .

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Le smartphone outil privilégié d’accès à Internet

Le baromètre du numérique 2018 a été publié le 3 décembre 2018. Ce baromètre annuel, piloté par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), le Conseil général de l’économie (CGE) et l’Agence du numérique, étudie depuis 2000 les équipements et les comportements numériques des Français.

46% des Français naviguent sur Internet via un smartphone

Le baromètre 2018 révèle que le smartphone est devenu l’outil privilégié pour se connecter à internet. 46% de la population âgée de 12 ans et plus accèdent désormais au réseau via un smartphone (+4 points par rapport à 2017), contre 35% grâce à un ordinateur (-3 points en un an). Des différences apparaissent toutefois selon l’âge. Les moins de 39 ans privilégient très majoritairement le smartphone alors que les 60 ans et plus recourent le plus souvent à l’ordinateur. Quant aux 40-59 ans, ils sont dorénavant aussi nombreux à utiliser un smartphone qu’un ordinateur.

Cette évolution s’explique par la place prise par le smartphone qui est devenu le téléphone portable de référence (en 2018, 75% des personnes en sont équipées contre 17% en 2011) et le déploiement de la 4G.

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