Jour : 5 novembre 2018

Décrochage le 10 novembre, vite!


— Par Dégé —

Le tout premier travail collectif du PABE était un petit carré vert 20x20cm. On aurait pu croire à une quinzaine monotone de carrés…verts. Car vert c’est vert, croit-on (comme d’aucuns croient que noir c’est noir). Eh bien, non. A la première exposition, déjà mémorable, du groupe au Jardin des Papillons du Carbet, ces tableaux accrochés aux arbres parmi d’autres productions étaient tous très différents, seuls les initiés pouvaient reconnaître la contrainte.

De même, sur le thème plus recherché du Sac, à l’Atrium « Galerie André Arsenec », pas une seule œuvre ne répétait une autre : toutes singulières, sensibles et réfléchies reconnaissait, satisfait, un public devenu fidèle et nombreux. Chacun(e) pouvait y retrouver l’essence de son sac.

Cette fois (à la Véranda jusqu’au 10 novembre seulement, faites vite !) les membres du PABE et leurs invités, Hervé Beuze, David Né, Marie Gauthier, Fabienne Cabord, Iskias, nous proposent leurs variations personnelles sur le thème de l’île : Tribulations archipéliques.

Cette fois encore, on retrouve les caractéristiques de sincérité, d’authenticité, de naïveté assumée, d’audace… qui font la marque de ce groupe.

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« Les Jours de Silence », l’histoire d’une relation père-fils par Phillip Lewis

— Par Karen Lajon —
La vie en noir – Never trust a lawyer! Ne jamais faire confiance à un avocat! C’est un peu ce que l’on s’est dit lorsqu’après une heure d’interview contenue, voire hésitante, avec Phillip Lewis, on assiste dans la foulée à la métamorphose du bonhomme, au cours d’un débat en compagnie notamment de Gabriel Tallent. Drôle, limite bateleur, l’écrivain américain brouille les pistes et se révèle être un sacré numéro lors de son passage au Festival America à Vincennes, il y a quelques semaines.

Avec Les Jours de Silence, l’avocat qu’il est à l’origine, Phillip Lewis signe son premier roman et quel roman. Maîtrisé, brillant, « une symphonie », selon les propres mots de l’auteur, actuelle et surannée tout à la fois. Un peu comme lui avec son physique de gendre parfait et sa trajectoire au fond pas si classique que ça. « Suis écrivain, dit il, je n’aime pas mon métier d’avocat. » Ok. Un écrivain qui a pris son temps. Lewis a 47 ans, il a mis cinq ans à rédiger l’ouvrage. Pour les adeptes du « tout se joue avant six ans », vous voyez ce que je veux dire.

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