Jour : 20 septembre 2018

Manuel Césaire nouveau directeur de Tropiques-Atrium

Nomination de Manuel Césaire comme directeur de Tropiques Atrium scène nationale de Martinique

Sur proposition du Conseil d’administration et de sa présidente Christiane Emmanuel, et après avis unanime du jury réuni le 10 septembre 2018, Françoise Nyssen, ministre de la Culture en accord avec Alfred Marie-Jeanne, président de la Collectivité Territoriale de Martinique, donne son agrément à la nomination de Manuel Césaire à la fonction de direction de l’établissement public de coopération culturelle « Tropiques-Atrium », scène nationale de la Martinique.

Il prendra ses fonctions le 1er janvier 2019. Il est actuellement délégué académique aux arts et à la culture au Rectorat de Martinique, il a auparavant été directeur de la culture et du patrimoine du Conseil régional de Martinique et directeur du Centre culturel départemental L’Atrium et du Centre martiniquais d’action culturel ( C.M.A.C.) entre 2006 et 2010. Il est également compositeur et chef d’orchestre.

Son projet propose une programmation pluridisciplinaire exigeante, attentive aux artistes du territoire et à la scène nationale et internationale. Elle est élargie aux arts visuels et au cinéma et déploiera dans les murs et sur l’ensemble du territoire de Martinique pour aller au devant de la population.

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Contrats aidés en Martinique : appel des syndicats


Halte aux mesures discriminatoires !!
Du travail pour tous.

Comme lors de la rentrée de septembre 2017, celle de septembre 2018 connait des difficultés pour les mêmes raisons : le manque de moyens en personnels.

L’Etat poursuit sa politique de suppressions des Contrats aidés CUI. Plus de 400. La mobilisation l’a partiellement fait reculer. Mais le compte n’y pas.
Du côté de la CTM, ce sont une quarantaine d’agents contractuels qui n’ont pas été rappelés à la rentrée de septembre 2018 sans aucune justification. Sollicités par le SGAFP­CGTM et le SADEM-CGTM, les élus de la CTM n’ont eu que pour seule et unique réponse, le silence et
l’indifférence. Face à un tel mépris pour les agents, Cette situation a conduit le SGAFP-CGTM et le SADEM-CGTM à appeler les agents exerçant dans les collèges et lycées rattachés à la CTM à se mobiliser pour obtenir la réintégration des agents victimes de cette mesure injuste. Mesure d’autant plus injuste que les besoins existent et que d’autres agents auraient été recrutés en lieu et place de ceux qui n’ont pas été rappelés, bien qu’exerçant leur activité en tant que contractuels sur ces postes depuis plusieurs années.

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Paul Robeson, première star noire de l’industrie culturelle américaine

— Par Priscille Lafitte —

Le musée du quai Branly consacre une exposition à l’Américain Paul Robeson, premier acteur noir du cinéma hollywoodien de l’entre-deux-guerres. Longtemps ostracisé pour ses sympathies communistes, il a été réhabilité au seuil de sa mort.

Doté d’un physique de colosse, agile au football américain, Paul Robeson aurait pu être une star du ballon ovale. Diplômé en droit de l’université de Columbia, à New York, maniant la langue avec conviction, il aurait pu être un ténor du barreau américain. Fils de pasteur, lui-même réchappé de l’esclavage, il aurait pu être un Martin Luther King, ravivant la foi en Dieu et en l’humanité. Mais Paul Robeson a percé dans le cinéma naissant des années 1920, début d’un parcours que retrace, jusqu’au 13 octobre, une exposition au musée du quai Branly, à Paris.

Paradoxalement, c’est dans un film muet, « Body and Soul », que cette voix de basse se fait remarquer en 1925, dans le rôle d’un faux révérend qui truande sa paroisse. Il a alors 27 ans.

Crevant l’écran, Paul Robeson se fait un nom pour incarner des rôles noirs auparavant dévolus à des acteurs blancs grimés en « blackface ».

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Un tiers des seniors sans emploi ni retraite vivent en dessous du seuil de pauvreté

En 2015, 1,4 million de personnes âgées de 53 à 69 ans résidant en France métropolitaine, soit 11 % des personnes de cette tranche d’âge, ne perçoivent ni revenu d’activité ni pension de retraite, qu’elle soit de droit direct ou de réversion.

Ces seniors n’ayant ni emploi ni retraite (NER) sont en majorité des femmes. Ils sont en moins bonne santé et moins diplômés que les autres seniors. Ils sont aussi plus éloignés du marché du travail que les personnes de 25 à 52 ans sans emploi.

Avec un niveau de vie médian de 1 270 euros par mois, le taux de pauvreté des seniors NER atteint 32 %, contre 7 % pour les seniors en emploi ou à la retraite. Si, quel que soit leur profil, les seniors NER sont plus souvent pauvres que les autres, des disparités apparaissent néanmoins. Parmi eux, ceux dont le conjoint travaille ou est à la retraite présentent un taux de pauvreté plus faible que ceux vivant seuls ou dont le conjoint est également NER.

La composition du revenu disponible des ménages dans lesquels vivent les seniors NER varie notablement s’ils sont en situation de handicap ou pas, selon la présence ou non d’un conjoint et selon son statut d’activité.

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