Jour : 27 mars 2018

Les droits de la personne autiste handicapée

Samedi 31 Mars 2018 de 09H à 13H à l’Espace SONATE

À la veille de la sortie nationale du 4ème Plan Autisme, MARTINIQUE AUTISME souhaite informer le plus grand nombre de personnes sur :
Les droits de la personne autiste handicapée
9H00 Accueil
9H30 Allocution d’ouverture de Monsieur Éric BECHET Président de l’Association MARTINIQUE AUTISME
10H00 Intervention de Monsieur François LUBIN, Docteur en Droit, spécialiste de la législation dans le secteur social et médico-social : « La construction juridique du Handicap »
10H45 Intervention de Madame Denise DESORMEAUX, Directrice de la MMPH « A quels besoins des personnes autistes, la MMPH peut-elle répondre ? »
11H15 Pause
11H45 Intervention de Madame Marie-France ANATOLE, Conseiller Technique auprès du Recteur chargé l’ASH « Une Ecole Martiniquaise Inclusive : accueil et accompagnement des élèves avec TSA »
12H15 Questions / Débat
12H45 Clôture

L’association Martinique Autisme a été fondée le 22 juin 1999, suite à un vaste mouvement d’indignation de parents de personnes avec autisme pris en charge dans une institution belge.
Des faits de violences extrêmes d’éducateurs à l’encontre des enfants ont été révélés aux parents par voie de justice.

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Le Talisman de la présidente, le « roman » de la dernière présidence de l’UAG

— Par Michel Herland —

Corinne Mencé-Caster fut la dernière présidente de l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG). À la fin de son mandat, la Guyane ayant fait sécession, elle ne présidait plus qu’une Université des Antilles (UA) elle-même en proie à de fortes tensions internes. Son livre intitulé  « roman » sur la couverture mais dont tous les personnages sont reconnaissables par les initiés, est en réalité un plaidoyer pro domo qui vise à l’affranchir de toute responsabilité dans la situation dans laquelle elle a laissé l’université à son départ, marquée par la désaffection des étudiants.

Corinne Mencé-Caster (CMC dans le « roman » : on ne saurait être plus transparent) n’a jamais douté de ses qualités. « Bardée de diplômes » très jeune (p 48), chercheuse perfectionniste qui passe des « nuits blanches à refaire des articles déjà largement présentables » (p. 53), « promue au national » (p. 145) contrairement à ses collègues dont « les promotions ne traduisent nulle appétence à l’effort, mais un goût immodéré pour le siège des conseils d’administration et le partage arbitraire des promotions entre soi » (p.

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Il faut repenser la lutte contre le VIH outre-mer

— Par Patrick Yeni, président du Conseil National du SIDA —
Dans les Antilles françaises et en Guyane, les dispositifs de santé contre le sida et les infections sexuellement transmissibles ne correspondent ni aux territoires ni aux besoins des populations.

Le mouvement social guyanais du printemps 2017, puis le -passage de l’ouragan Irma qui a dévasté Saint-Martin il y a six mois, ont montré que l’offre de santé -demeure extrêmement fragile en Guyane et dans les Antilles fran-çaises. Pour autant, la santé n’est pas -devenue une priorité des politiques publiques, au-delà de la réponse -d’urgence apportée.

En matière de lutte contre le virus du sida (VIH) et les autres infections sexuellement transmissibles (IST), les politiques de santé ne sont adaptées ni aux territoires ni aux besoins des populations, alors que le niveau des épidémies demeure très préoc-cupant. Le taux de nouvelles infections par le VIH est dix fois plus élevé en Guyane et quatre fois plus élevé en Guadeloupe et à Saint-Martin que dans l’ensemble du territoire national. Aussi, la stratégie d’intervention des pouvoirs publics devrait-elle être revue dans plusieurs domaines.

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Lé krabè

— Par Daneil M. Berté —

Yo adan amak-yo, ka fè sièst an pliyan
Ka menyen bouden-yo, ka révé bien kontan
San an sel ti sonjé ba lé boug ka pran krab
Pou yo sa dijéré an bon matoutou-krab

Tewtilien Lanmanten ki di i chef krabis
I ni ganm an zafèy, Misié sé an awtis
Bòt, sak épi koutla, épi osi limiè
San bliyé lé zapa ek siwtou bon ratjè

Adriyen Omaren ka chasé tout lanné
I ka di kòy krabiè, ka nouri say tchenbé,
Ek ka vann o moman ki tout kliyantel-i
Ka vini pou achté pa bò lapòt kay-li

Yo kanmarad Jilien ka di kòy krabiològ
Menmsi say za matjé sé koumansman prològ
An tèz anlè lé krab, men dépi si lontan
Ki djendjennè admèt ki misié dro savan

Tou lé twa yo rayi Lisien di Bonmbima’n
Lé rigolè pou ri simié di Zonbima’n
Sé yen ki bonm flaytox i sèvi kòm zouti
I sanm chouval-Bondié, pa méchan, ka fèw ri

Ba sé kat boug tala ek lé zòt chasè tou
Zòt man kriyé krabè, amatè matoutou
Fòk ni rikonésans ba yo pou dé lendi
Nichè ek manjè krab, di-yo an gran mèsi
Daniel M.

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Hommage à Sœur Eulalie Roseaulin, auteure de : « Des fleurs pour mon Époux »

— Par Pierre Pastel —

Pierre Pastel, sociologue et psychothérapeute propose  un texte publié en 2008 (dans la revue Alizés) et qui a pour titre : Le BEAU1.

A partir de quelques exemples délicats, j’invite, subtilement, à être attentifs à ce qui nous ramène à nos profondeurs, à ce qui nous étonne agréablement, nous édifie intérieurement et qui nous pousse, parfois à notre insu, à soigner nos relations à nous- mêmes, aux choses et aux autres.

En filigrane, et à l’occasion du cent quarantième anniversaire du Couvent Notre Dame De La Délivrande du Morne Rouge en Martinique 2, il mettait en lumière la genèse de (et) l’œuvre de picturale de Sœur Eulalie Roseaulin qui vient de nous quitter ce dimanche 25 mars 2018 à l’âge de 97 ans.

 

LE BEAU

Le BEAU. Il est partout au rendez-vous de notre vie, il est souvent là où on ne l’attend pas. Il nous surprend, nous émeut ! Mais le voyons-nous, le reconnaissons-nous toujours ?

Nos interprétations quant à sa manifestation, ici ou là, dans notre présent, sont comme nos goûts et nos couleurs.

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Seun Kuti, la rébellion dans le sang

Seun Kuti, le fils du légendaire Fela Kuti, signe son quatrième album, Black Times, dans lequel il célèbre les figures oubliées de la révolution africaine.

Sur la pochette de son nouvel album, on le voit porter le béret de Thomas Sankara, les lunettes de Malcom X et le cigare du Che, « parti combattre les forces impérialistes au Congo pour sauver Lumumba », précise Seun. Dans ce café du 11e arrondissement de Paris, le fils du légendaire Fela Kuti enchaine les interviewes sans l’attirail révolutionnaire mais avec la force de conviction de son paternel, l’inventeur de l’Afro-Beat nigérian, ce groove révolutionnaire à la croisée du jazz et du high-life. Avec ce quatrième opus, Seun célèbre les figures historiques de la révolution africaine trop souvent oubliés par les jeunes générations (Last Revolutionary, African Dreams), signe des satires féroces des mœurs politiques de son pays (C.P.C.D, Theory of Goat and Yam) et pointe l’hypocrisie autour de l’interdiction de l’herbe avec Bad Man Lighter l’une des chansons les plus réussies de l’album. Interview.

Doit-on vous appeler « General Seun », comme vous vous présentez dans Last Revolutionary, la première chanson de l’album?

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