Mois : janvier 2018

Yékri n° 15 de janvier 2018

— Par Malika —

Newsletter de l’effervescence créole

SOMMAIRE

ARTS VIVANTS

  • J’habite une blessure sacré, une œuvre de Max Diakok interprété au théâtre de Ménilmontant (Paris)
  • Mémwè du kwi, exposition d’Adélaïde Corinus à la bibliothèque universitaire du campus de Schoelcher (Martinique)

SANTÉ : recette DETOX par le docteur Marie-Antoinette SÉJEAN, présidente de l’association Nutricréole et ambassadrice-santé de l’Académie de l’Art Culinaire du Monde Créole.

ARTS CULINAIRES

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L’usine du Galion n’est pas un terrain de jeux.

— Par Florent Grabin, pour PUMA —

La défense de la santé publique, c’est ce que nous avons entendu tous ces derniers temps de la part de certains qui s’imaginent qu’ils ont le monopole de la protection de notre environnement.

D’autres se sont transformés en rabatteurs de souk du Moyen-Orient ou du Maghreb, pour tenter de se refaire une santé financière.

Qui n’a pas dans sa famille, dans ses relations diverses, une personne ayant travaillé, soit à l’usine, soit dans nos champs de cannes ?

Nous, P.U.M.A., avons en toute responsabilité pris part à l’installation de l’usine de production électrique, ALBIOMA, dite Galion 2 et à son raccordement à la S.A.E.M. du Galion. Après étude et demande d’autorisation, cette installation prévue au départ, pour fonctionner avec de la bagasse de canne et du charbon avait été acceptée par toute la classe politique de la Martinique ; Un arrêté de permis de construire n°2013-280-0005 a été délivré par la Préfecture, pour la création d’une unité de production d’électricité et une digue. Celui-ci n’ayant pas fait l’objet de recours dans le délai légal.

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La mort de France Gall

France Gall est morte dimanche 7 janvier à l’âge de 70 ans des suites d’un cancer. Égérie naïve de Serge Gainsbourg au temps des yéyé puis interprète inspiré de son mari, l’auteur-compositeur Michel Berger, la fille du parolier Robert Gall aura été une des artistes pop les plus importantes de la variété française.

Son sourire enfantin et sa voix sucrée ont incarné de 1960 à 1990 l’émancipation douce des jeunes filles françaises de l’après-guerre…. La chanteuse France Gall nous a quittés ce dimanche 7 janvier 2018 des suites d’un cancer, a annoncé sa chargée de communication Geneviève Salama. «Il y a des mots qu’on ne voudrait jamais prononcer. France Gall a rejoint le «Paradis blanc» le 7 Janvier, après avoir défié depuis 2 ans, avec discrétion et dignité, la récidive de son cancer», indique-t-elle dans un communiqué. Elle avait été hospitalisée fin décembre pour une «infection sévère».

Isabelle Gall est née le 9 octobre 1947 à Paris dans une famille à la fibre artistique développée. Son grand-père est l’un des fondateurs des petits chanteurs à la Croix de bois, son père, Robert Gall, écrit des chansons aussi importantes que La Mamma de Charles Aznavour.

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« The Florida Project »

Mercredi 17 janvier 2018 19h 30 Madiana V.O.

De Sean Baker
Avec Brooklynn Prince, Bria Vinaite, Willem Dafoe
Genre Drame
Nationalité américain

Synopsis:
Moonee a 6 ans et un sacré caractère.
Lâchée en toute liberté dans un motel de la banlieue de Disney world, elle y fait les 400 coups avec sa petite bande de gamins insolents.
Ses incartades ne semblent pas trop inquiéter Halley, sa très jeune mère.
En situation précaire comme tous les habitants du motel, celle-ci est en effet trop concentrée sur des plans plus ou moins honnêtes pour assurer leur quotidien…

La presse en parle :

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#ToujoursCharlie!

Les 7, 8 et 9 janvier 2015, la France était plongée dans l’horreur et l’effroi, assistant impuissante à la virée meurtrière de trois terroristes islamistes.

A Charlie Hebdo et autour du siège de la rédaction, à Montrouge, à l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, 17 de nos compatriotes furent tués parce que journalistes, policiers, juifs. A travers le choix de ces victimes, c’est à la France toute entière, à ce qu’elle porte et incarne à travers le monde que les terroristes s’en sont pris.

La réponse du peuple français fut sans appel : le 11 janvier, 5 millions de nos compatriotes de tous âges et de tous horizons ont défilé dans les rues du pays, des crayons à la main, ovationnant les forces de l’ordre et se rappelant le temps d’un instant ce qu’ils avaient toutes et tous en commun : une certaine idée de la France et un attachement profond à ses valeurs, au premier rang desquelles la liberté d’expression.

Mais rapidement, des fissures ont commencé à se faire jour. Le #JeSuisCharlie franc et massif exprimé par les français fut progressivement parasité par des #JeSuisCharlieCoulibaly, #JeSuisCharlesMartel ou des #JeNeSuisPasCharlie.

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La politique alliée à la folie des grandeurs …

—Par Roland Tell —

La règle première de l’action politique concerne le mouvement horizontal de la vie martiniquaise – mouvement de progression vers la liberté d’épanouissement du Martiniquais, et vers la réalisation d’une vie sociale de progrès et de bonheur, conçue telle une oeuvre de civilisation et de culture, à faire en commun. Il s’agit donc de garantir le bien commun du peuple, par les garanties économiques du travail, les droits politiques, les vertus civiles, et la culture de l’esprit. C’est pour avancer vers un tel idéal, que les Martiniquais votent d’élection en élection, pour l’accomplissement de sa destinée de peuple caribéen, au sein du monde moderne, compte tenu des trois égalités citoyennes, à savoir l’égalité politique, l’égalité devant la loi, l’égalité aux emplois. Telle est la conception du travail politique à faire, selon un esprit sans entraves partisanes ou idéologiques, appliqué donc à servir les besoins humains et citoyens au sein de la communauté. N’est-ce pas là les caractéristiques essentielles de la politique, prise en elle-même ?

Certes, aucune gestion politique ne peut évidemment vivre isolée ! Au contraire, il importe qu’elle communique et coopère, tant avec les autres collectivités de la Martinique, qu’avec le gouvernement français, l’Union Européenne, et bien sûr l’environnement caribéen.

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Séminaire : «Quelle démarche pour garantir notre épanouissement personnel et collectif?»

Samedi 13 et Dimanche 14 janvier 2018. Rivière-Salée

C’est autour de cette question essentielle que toutes et tous sont invités à réfléchir dans le cadre du Séminaire organisé par JIK ANBOUT et RADIO FREQUENCE ATLANTIQUE (RFA)

Les samedi 13 et Dimanche 14 janvier 2018

Lotissement La Haut, La Vimbert – Rivière Salée.

La grande majorité de notre population est quotidiennement confrontée aux difficultés économiques, aux violences sociales, au stress, à la dépression et à toutes formes de souffrances. On a l’impression que tous les efforts et tous les sacrifices que l’on puisse faire pour s’en sortir ne servent à rien. Les institutions qui sont sensées gérer la société et la plupart des responsables politiques ont perdu toute crédibilité.

N’y aurait- il plus aucun espoir ? Serions-nous définitivement incapables d’agir sur la société pour qu’elle retrouve son équilibre ? Incapables de retrouver confiance en nous-mêmes et de trouver les voies de notre épanouissement personnel et collectif ?

Nous ne le pensons pas !

Tout au long de son histoire, le peuple Martiniquais a su surmonter avec succès les situations les plus dramatiques.

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« Les Hommes » de Charlotte Delbo, m.e.s. Jeanne Signé & Frlorence Cabaret

18, 19 & 20 janvier 2018, 19h 30 au T.A.C.

La pièce
Les Hommes se déroule dans le fort de Romainville, à l’intérieur de la prison dans laquelle un groupe de femmes, arrêtées pour faits de résistance en 1942, vit depuis quelques mois. Les hommes sont incarcérés de l’autre côté du bâtiment et ne croisent leurs compagnes, leurs femmes ou leurs soeurs qu’une fois par jour, lors de la promenade.
La menace des exécutions et de la déportation pèse chaque jour un peu plus. Pour ne pas sombrer dans l’angoisse et le désespoir, les détenues décident de monter une pièce : Un caprice de Musset, comédie brillante, fenêtre sur un monde à l’opposé de leur quotidien. A l’intérieur de la prison, elles trouvent, en créant, une autre forme de résistance pour lutter contre la résignation et le découragement. Toutes mobilisent leurs savoir-faire, inventant à partir de rien costumes et accessoires. Au-delà des murs ont lieu des actions armées menées par des « camarades » résistants. Les femmes payeront très cher ces victoires contre l’occupant, car en représailles, au moment même où sur une scène de fortune elles jouent Un caprice, leurs hommes sont fusillés.

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« Un Buffle » d’après « Buffles » de Pau Miro

Mercredi 17 janvier 18h – Chapiteau (Schoelcher). À partir de 14 ans

La famille, c’est pas le lieu d’où tu viens, mais plutôt celui où tu vas » Une famille de buffles tient une blanchisserie dans un quartier difficile. Le père, la mère, les six enfants. Une nuit un des fils, Max, disparaît. Les parents racontent qu’il a été emporté par un lion. Plus tard, incapable de surmonter cette absence, la mère disparaît également. Le père, un beau jour n’en peut plus et s’en va à son tour. C’est la faute des lions, disent les frères et soeurs… L’histoire nous est racontée par une enfant Buffle qui retourne dans la blanchisserie où elle a grandi avec ses frères et soeurs. Elle est décidée à la vendre, mais en retournant entre ces quatre murs,les souvenirs ressurgissent…

Production : Groupe des 20 Théâtre en Île-de-France,
Théâtre Romain Rolland Villejuif & Compagnie Le Cabinet Vétérinaire
À partir de 14 ans
Texte publié aux Éditions Espaces 34
Traduit du catalan par : Clarice Plasteig Dit Cassou
Adaptation & Mise en scène : Leslie Menahem
Avec : Léopoldine Hummel

Buffles de Pau Miro

 

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« Cri de mes racines » de Jean-François Colombo & Josiane Antourel

Samedi 13 janvier 20 h Tropiques-Atrium

Scolaire le 12 à 9h30

De Jean-François Colombo & Josiane Antourel
Cie BY4
Le duo « Cri de mes racines » est un poème visuel dédié à Haïti. Son relief sinueux, reflète la morphologie de la femme caribéenne. Ce chant du corps en évoque les combats, les révoltes et les douleurs de l’île, qui tient « debout » en lutte contre elle-même dans un système social et politique hostile. Offrande de Jean-François Colombo, décédé en 1996, à l’île soeur et voisine Haïti, elle puise ses forces dans les gestes quotidiens traditionnels de la Martinique. Cette offrande de Jean-François Colombo, va-t-elle s’écouler tel du sable entre les doigts ? Laisser disparaître ce travail signifiant de notre patrimoine chorégraphique ?
Ou alors : resserrer les doigts pour conserver, partager et distribuer cette substance précieuse ? Au-delà du modeste hommage à sa personne à travers ses choix esthétiques et chorégraphiques, ce travail de relecture du solo « Cri de mes racines », transcrit en
duo, fait émerger plusieurs pistes de recherches ; contribution à une « écriture chorégraphique contemporaine caribéenne ».

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« Ladjablès », texte et m.e.s. de Daniely Francisque

19 & 20 janvier 2018 Tropiques Atrium à 20h

Chorégraphie : Max Diakok
Avec : Rita Ravier & Patrice Turlet
Création musicale : Noss
Costumes : Melissa Simon-Hartman
Compagnie TRACK
Scolaire le 19 à 9h30
Création
Lors d’une chaude nuit de carnaval, Siwo, séducteur compulsif et sans vergogne, s’enflamme pour une femme au charme mystérieux. Grisé par son désir, il la suit irrésistiblement dans une parade amoureuse vertigineuse, au cours de laquelle Siwo fera tout pour la conquérir.
Il ne réalise pas à ce moment qu’il est le bwabwa d’un rituel périlleux orchestré par Ladjablès, qui le ballotera sans ménagement
entre séduction et cruauté, dans un voyage édifiant jusqu’au bout de lui-même.

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Que cache cette volonté d’en finir avec Les 500 Frères ?

— René Ladouceur —

Il faudra longtemps, comme toujours, pour analyser la véritable origine et le véritable sens du mouvement social de mars/avril 2017. Il nous aura néanmoins fallu moins de temps pour comprendre que Les 500 Frères n’ont laissé personne indifférent, en particulier, c’est de plus en plus clair, la Préfecture de Guyane.

On juge un gouvernement par ses priorités. Ce pourrait être, pour la Guyane, la lutte contre l’orpaillage illégal. Le combat contre l’insécurité. Le désenclavement du territoire. La fiscalisation de l’industrie spatiale. L’incitation à la création d’entreprises innovantes. Le développement de la formation continue. Non, c’est, semble-t-il, la chasse aux 500 Frères. On jurerait que pour l’Etat, il n’y a rien de plus urgent aujourd’hui en Guyane que de neutraliser, décapiter et réduire au silence Les 500 Frères. Ces derniers mois, toutes leurs apparitions sur la place publique ont été sèchement repoussées par les forces de l’ordre, souvent même à la limite du droit, et deux des leurs ont été prestement convoqués, l’un par la justice, l’autre par la police. Qu’est-ce qui peut bien valoir aux 500 Frères un tel acharnement ?

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La Martinique à l’orée du nouveau siècle

— Pierre Alex Marie-Anne —

Les périodes précédant et suivant les changements d’années sont fertiles en déclarations mirobolantes et vœux, hélas de plus en plus pieux, qui fleurissent comme flèches de cannes se balançant au gré des vents,au moment de la récolte.
Ainsi apprenons-nous, grande merveille, alléluia sois béni le seigneur ! que la MARTINIQUE ne s’est jamais aussi bien portée grâce à l’action diligente et à ‟ l’immmm….ense ″ travail,digne des travaux d’HERCULE, accompli par les actuels dirigeants de la Collectivité Territoriale de Martinique.
Sont mis en avant, à titre d’illustration : les travaux de construction du Lycée SCHŒLCHER ,qui n’en sont qu’au stade des terrassements, et pour l’essentiel la poursuite, après bien des retards,, des opérations des anciennes mandatures des Conseils Départemental et Régional (pont du PRÊCHEUR,  musée du Père PINCHON ,observatoire volcanologique, laboratoire Départemental d’analyses, Pôle Agro-alimentaire Régional, sentiers de randonnée etc….).
 croire que le formidable chamboulement de ses institutions que la Martinique a subi, fin 2015, n’avait pas d’autre objectif que de faire moins en plus de temps, dans une gestion des plus routinières, que ce qui ce faisait auparavant.
Il en est ainsi notamment :
de l’incapacité,en deux ans d’exercice du pouvoir, d’afficher un organigramme détaillé des services ;
des routes et des collèges où les programmations pluriannuelles, dûment assorties d’échéanciers précis et chiffrés, ne sont plus qu’un lointain souvenir  ;
du budget non voté avant la fin Décembre, recul considérable par rapport aux bonnes pratiques antérieures visant à ne pas entraîner de retards dans l’exécution des opérations et des décisions, au détriment des maîtres -d’œuvre et des bénéficiaires ;
de la sous-consommation des Fonds européens qui, malgré une réelle progression, s’établit globalement à mi-parcours, faute de projets d’envergure, à 27%, quand elle devrait atteindre, pour être vraiment performante dans le contexte de crise que nous subissons, au moins 50%.

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Jacques Lassalle, mort d’un « spectateur abominable » devenu maître du théâtre engagé

Le metteur en scène engagé Jacques Lassalle est mort ce 2 janvier. Il avait commencé sa carrière en fondant le Studio-Théâtre à Vitry, avant de prendre la direction du TNS, puis de la Comédie-Française. Retour sur la carrière d’un homme qui n’a jamais cessé de se revendiquer d’abord citoyen.
Il avait 81 ans. Jacques Lassalle, grande figure du théâtre des années 1970, est mort à Paris ce mardi 2 janvier 2018. Metteur en scène de plus d’une centaine de spectacles, grand directeur d’acteurs, au rang desquel Isabelle Huppert, Gérard Depardieu, Christine Fersen, Catherine Hiégel, ami des auteurs, Nathalie Sarraute et Michel Vinaver… il était venu se raconter au micro de Joëlle Gayot en novembre 2011. C’était dans l’émission « Les Mercredis du théâtre » :

C’est au festival d’Avignon que le jeune Jacques Lassalle, qui sera plus tard appelé à diriger le Théâtre National de Strasbourg et la Comédie Française, décide qu’il consacrera sa vie au théâtre. Après sa découverte de Jean Vilar et Gérard Philippe notamment :

J’étais un petit provincial. Je fréquentais souvent dans le sarcasme les tournées parisiennes au théâtre.

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« La règle du jeu » : Jatahy célèbre les noces du théâtre et du cinéma

— Par Roland Sabra —

Née en 1968 elle est brésilienne. Elle s’est formée au théâtre dés l’age de sept ans. Étudiante, elle suit un quadruple cursus, théâtre, cinéma, journalisme, philosophie. Quasiment inconnue en France il y a 5 ans, elle se fait remarquer avec What If They Went to Moscow?, adaptée des Trois sœurs, de Tchekhov. Elle entre avec La Régle du jeu au Répertoire l’an dernier avec un air de Carmagnole en tête. Elle révolutionne le théâtre. Elle dit « «travailler sur les frontières entre l’acteur et le personnage, l’acteur et le spectateur, le cinéma et le théâtre, la réalité et la fiction. » Elle crée, elle invente, convaincue que l’on peut concevoir un travail expérimental qui ne soit pas hermétique. Elle mêle cinéma, théâtre, chorégraphie, music-hall. Dans Caresses, de Sergi Belbel, le public est assis sur des gradins mobiles qui montent et descendent. «Ces mouvements créent des zooms et des plans larges, comme au cinéma, explique-t-elle. Il n’y a pas de film, ni de caméra, mais le public occupe la place de la caméra.» Elle, c’est Christiane Jatahi qui présentait pour la deuxième année de suite à la Comédie-Française son adaptation théâtrale de La Règle du jeu, le monument de Jean Renoir, considéré comme l’un des plus grands films de l’histoire mondiale du cinéma.

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Bònané an 2018

— Par Daniel M. Berté —
Bònané an Janvié pou lé jen kon lé vié
Bònané an Févriyé pou lé vié montré-yo lanmitjé
Bònané an Maws pou lanmitjé pli fò ki lé ti-faws
Bònané an Avril pou ti-faws pa anpéché litil
Bònané an Mé pou litil sa lyennen épi labonté
Bònané an Jen pou labonté jouenn épi li bien
Bònané an Juiyé pou li bien mennen lé bon lidé
Bònané an Out pou bon lidé pòté-nou jik an bout
Bònané an Sèptanm pou bout èk bout mété kò-yo ansanm
Bònané an Oktòb pou ansanm nou rété di labwin-di-swè jiska lòb
Bònané an Novanm pou lòb ritouvé-nou sanblé obò an flanm
Bònané an Désanm pou flanm la Libèté kléré sa ki ni nanm
Bònané ba tout nanm an tout manniè ek toulong
Bònané toulong an Démildizuit

Daniel M. Berté 10118

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« Actrice » texte, mise en scène et scénographie Pascal Rambert

—Par Michèle Bigot —
Après Clôture de l’amour en 2011 et Répétition en 2014, Pascal Rambert continue d’explorer les deux voies parallèle du théâtre et des affres de la condition humaine. L’originalité de son approche, c’est cette façon singulière de nouer ces deux arguments. Il ne s’agit pas seulement de théâtre dans le théâtre, quoique cette dimension ne soit pas absente. Il s’agit de représenter un univers dont les acteurs soient des comédiens, qui portent au plus profond de leur cœur la passion du théâtre. Les titres le disent assez. Ce qui est en jeu, c’est la vie des acteurs en tant que personnes comme en tant que comédiens. Les deux étant inséparables. D’où une réflexivité permanente dans l’écriture, qui fait de l’objet théâtral la première des passions humaines, gouvernant toutes les autres. Eugenia, l’actrice par excellence le dit bien, qui affirme avoir fait passer l’amour du théâtre avant ses enfants et ses amants. Pascal Rambert aime ses actrices. Et leur donne les moyens d’exprimer leur talent de manière superlative. Audrey Bonnet, sa complice irremplaçable, et Marina Hands, dont on ne dira jamais assez le pouvoir d’émotion.

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2018 : Les voeux de Patrick Mathelié-Guinlet

— Par Patrick Mathelié-Guinlet  —

Si de l’an deux mille dix-sept
vous avez par-dessus la tête
de choses trop lourdes à porter
et de situations pas nettes…

Ou si vous avez plein le dos,
marre des problèmes et des maux
qui vous pèsent tel un marmot
que l’on aurait pas désiré…

Alors laissez-en s’estomper
dans le flou tous les souvenirs,
regardez la mer et rêvez,
repeignez les murs en couleurs

et oubliez tous vos malheurs !
Après tout, il vaut mieux en rire,
danser, boire et faire la fête
pour à pieds joints, hop là, sauter,
délesté de vos idées noires,

sans aucun regret ni mémoire
mais rempli d’un nouvel espoir,
dans cette année deux mille dix-huit
que je vous souhaite la meilleure
en attendant d’en voir la suite

Télécharger la composition ci-dessous :

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Récits de vie : nouveautés du 31 décembre 2017

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Le P.P.M. remet le couvert de l’autonomie : est-ce une erreur politique ?

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Lorsque, s’ouvrant à ses visiteurs du Robert, Edouard de Lépine regrettait que le mot autonomie ne fasse plus partie depuis 30 ans du vocabulaire du PPM, jusqu’à ne plus figurer dans les colonnes du Progressiste, il ne s’attendait certainement pas à ce qu’il resurgisse avec éclat lors du rassemblement du 12 décembre 2017 de Rivière-Blanche, à St Joseph. Avec éclat dès lors que cette résurrection s’accompagne de la proclamation par Serge Letchimy de la fin du moratoire. N’a-t-on pas ouvert la porte de Pandore, à l’occasion d’un évènement qui ressemblait davantage à une assemblée générale qu’à une convention ?

Le retour du PPM à ses fondamentaux

Les révélations sur l’autonomie de la Catalogne et la résurgence des idées séparatrices en Corse ont certainement aidé au rappel des fondamentaux du PPM d’avant le moratoire. Après que le président de la république a annoncé en Guyane que le sujet institutionnel pour les DOM était ouvert, ce qui n’est pas le cas pour la Bretagne ou le Pays Basque, le PPM a-t-il eu besoin d’indiquer au chef de l’Etat qu’il l’a entendu et qu’il est prêt à lui donner la main ?

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