Jour : 30 novembre 2017

Journée Mondiale de Lutte contre le Sida : 1er décembre 2017

Chaque année, la communauté internationale commémore la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre. Cette journée est l’occasion de rendre hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie à cause du virus, de communiquer notre engagement continu à aider les personnes infectées par le VIH oet celles à risque, et de rendre également hommage au personnel soignant, et aux familles, amis et communautés qui les soutiennent.

Le droit à la santé, c’est le droit de chacun de jouir du niveau de santé physique et mentale le plus élevé que l’on peut atteindre, inscrit dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels de 1966. Il inclut le droit de chacun, y compris des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus, à la prévention et au traitement des problèmes de santé, le droit de prendre ses propres décisions concernant sa santé et le droit d’être traité avec respect et dignité et sans discrimination.

Chaque personne a droit à la santé, quels que soient son identité et son lieu de résidence, et ce droit dépend également d’installations sanitaires et d’un logement adéquats, de l’accès à une alimentation nutritive, de conditions de travail saines et de l’accès à la justice.

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Le VIH/SIDA

Signes possibles : A partir de 15 jours après la contamination : fièvre, éruption cutanée, fatigue, diarrhée, puis ces signes disparaissent. Quelques mois à quelques années après la contamination, après une longue phase sans signe apparent, ces symptômes réapparaissent (ils témoignent de l’affaiblissement immunitaire).

Diagnostic : par un prélèvement de sang (auto-test vendu en pharmacie, prise de sang, test rapide de dépistage et d’orientation)

Complications graves : évolution possible vers le sida ; atteinte du nouveau-né si la mère est infectée et non traitée.

Traitement : à ce jour, aucun traitement n’élimine le virus VIH. On ne peut donc pas en guérir. Mais on peut bloquer l’évolution de l’infection en associant plusieurs médicaments. Aujourd’hui les traitements du VIH sont à vie. S’ils sont bien suivis, ils permettent aux personnes séropositives de mener une vie presque normale, de travailler, d’avoir une vie amoureuse, des projets, des enfants.

Pas de vaccin

VIH et Traitement Post-Exposition (TPE)

En cas de rapport non ou mal protégé, il existe un traitement d’urgence pour se protéger du VIH/sida appelé traitement post-exposition. Il dure 4 semaines et réduit considérablement le risque de contamination.

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Le nombre de cas de SIDA a augmenté en 2016 dans la Caraïbe

Caraïbes

En 2016, il y avait 310 000 [280 000 – 350 000] personnes vivant avec le VIH dans les Caraïbes,

En 2016, il y avait selon les estimations 18 000 [15 000 – 22 000] nouvelles infections par le VIH dans la région,

Dans les Caraïbes, 9400 [7300 – 12 000] personnes sont mortes de maladies liées au sida en 2016,

– Entre 2010 et 2016, le nombre de décès liés au sida dans la région a chuté de 28 %,

La couverture thérapeutique en 2016 était de 52 % [41 – 60 %] chez les personnes vivant avec le VIH dans les Caraïbes,

Il y avait moins de 1000 [< 1000 – 1000] nouvelles infections par le VIH chez les enfants dans les Caraïbes en 2016,

  • Lire aussi Sur Martiniqque 1ère: Le nombre de cas de SIDA a augmenté en 2016 dans la Caraïbe

Se protéger des Infections Sexuellement Transmissibles ( IST )

Les IST ne sont pas une fatalité, il existe des gestes simples pour les éviter et stopper leur transmission.

1/Pour se protéger et protéger l’autre, utiliser un préservatif pour chaque rapport sexuel et avec chaque partenaire dont on ne connaît pas le statut en termes de contamination par le VIH ou les autres IST.

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« Alive, en vie » la valeur d’usage d’Habdaphaï

Jusqu’au 16 décembre 2017. Tropiques-Atrium

— Par Christian Antourel —

Un évènement, que l’exposition « Alive en vie »d’Habdaphaï. Une exhibition à ciel ouvert, si l’on peut dire. Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ? Cette question rhétorique qui sous-entend juste qu’il existe des options plus faciles pour parvenir à notre but, serait-elle l’étendard de notre artiste qui n’est pas simple. Cette exposition, tout un programme, qu’Habdaphaï nous décline par le menu.

Cherche-t-il à se faire expulser du groupe homogène de ses semblables ? Plasticien
multiculturel, faut-il le dire, il mixe au gré de ses envies, littérature, mémoire, performance, philosophie, contes, maison du bagnard, et tous les ateliers dont il est le maitre, ouverts à tout un chacun. Atelier à la KAZ -Atelier empreinte, Atelier de création, Atelier livres sculptures. Et chantier artistique-Atelier performance à la KAZ. Tout cela sur l’ensemble de, la durée de l’exposition. Bien entendu aux murs se trouvent des œuvres de l’artiste. Il affirme : « J’essaie de faire une approche technique, esthétique et spirituelle de cette contenance qu’est la Martinique, forme de subsistance pour l’émancipation de mon entité concise de vie… » Rien d’incompréhensible à cela, il a une approche multiculturelle de l’art, par trop avant-gardiste disent certains qui n’ont jamais manqué vertueusement de s’indigner devant son style et sa démarche.

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Christophe Mert : « Racines guérisseuses » d’art et d’histoire

Du 20 novembre au 18 décembre 2017 à Tropiques-Atrium

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

Dans nos temps tourmentés et incertains où la pensée et le climat semblent perdre le nord, il est sain de peser certaines évidences comme la question de nos racines. Même si elle peut ne pas apparaître comme vitale, elle déclenche pourtant souvent des réactions aussi violentes qu’un cyclone et est à « l’origine de l’extrémisme de certains comportements humains ».

Fin observateur de notre Martinique dans la Caraïbe et de sa relation au monde, Christophe Mert tend à apporter la preuve qu’aucune originalité, ni aucun individualisme n’ont eu à souffrir d’un principe mondial basé sur des raisonnements naturels et innés. Oser reconnaître l’existence et l’importance de nos racines et de leurs connexions évidentes permettrait au monde actuel de retrouver une « Harmonie universelle » et favoriserait un début de réconciliation. Et pourquoi un « sens » une tonalité universaliste, empêcherait-elle une diversité Caraïbe de s’épanouir, voire d’en être le miroir .Il ne s’agit pas, bien sûr de s’imposer mais de prendre part. « Mon identité s’affirme ainsi dans ma composition avec : la Martinique pour racines, la Caraïbe comme tronc, et le Monde pour branches.

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Quand les voies des imaginaires questionnent la mondialité

Vendredi 8 décembre 2017 à 18h Tropiques-Atrium

— Par Sophie Ravion d’ingianni —

La section Caraïbe du Sud de l’Association Internationale de Critiques d’Art vous convie à la conférence de Madame Sophie D’Ingianni , docteur en Sciences de l’art et Esthétique , historienne, critique d’art et commissaire d’exposition Quand les voies des imaginaires questionnent « la mondialité » le vendredi 8 décembre à 18H à La Case à vents, Tropiques – Atrium, rue  Jacques Cazotte, Fort – de – France

L’histoire de l’art, l’esthétique et la critique d’art ont été durant des siècles empreintes d’universalité et d’eurocentrisme. Actuellement, la notion d’esthétique est faite de polémiques, voire de controverses qui permettent d’ouvrir et d’offrir des alternances, de créer des modes de liaisons, irréductibles à une unité recouvrante, à « une totalité close ». L’hétérogénéité des pratiques artistiques dans un monde en transformation accélérée, les bouleversements, les errements, les migrations et les mutations du monde actuel, les changements d’échelle affectent et réorientent nos savoirs sur l’art contemporain.
A partir des Amériques, cette communication nous conduira vers un horizon de questions : illusion d’enracinement, colonisation, pouvoir de la mer, ricochets géographiques, pensée du métissage, mélange des cultures, imbrication des imaginaires… que la singularité du travail d’artistes que nous rencontrerons, questionne.

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