Jour : 23 novembre 2017

Lycéens de Terminale : ce qui va changer pour l’inscription dans le supérieur en 2018

Fin d’APB remplacée par la plateforme « Parcoursup », accompagnement des élèves de Terminale, fin du tirage au sort pour l’accès à certaines filières, rattachement des nouveaux étudiants au régime général de la sécurité sociale… À la suite du « plan Étudiants » du 30 octobre 2017, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a présenté au Conseil des ministres du mercredi 22 novembre 2017 le projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants.

Pour l’année 2017-2018, le nouveau calendrier d’orientation des lycéens de Terminale va s’articuler autour de 4 phases principales :

  • phase d’information (novembre-décembre 2017) avec mise en place d’une 1ère semaine de l’orientation et examen par le conseil de classe des intentions d’orientation des élèves ;
  • phase des vœux (janvier-mars 2018) avec notamment participation à la 2e semaine de l’orientation, ouverture de la nouvelle plateforme d’affectation dans l’enseignement supérieur, saisie des vœux (10 au maximum, non hiérarchisés), examen par le conseil de classe, avis du chef d’établissement ;
  • phase de réception et d’acceptation des propositions (mai-septembre 2018) ;
  • phase complémentaire pour les candidats n’ayant obtenu aucun de leurs vœux (juillet-septembre 2018). 

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Comment produire moins de déchets ?

Éviter les suremballages, choisir des produits alimentaires en vrac ou des produits électroménagers réparables, privilégier les achats d’occasion… Dans le cadre de la semaine européenne de la réduction des déchets (SERD) qui se déroule du 18 au 26 novembre 2017, retrouvez sur le site de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) les conseils pratiques destinés à limiter vos déchets à la maison, au bureau ou tout simplement en faisant vos courses.

L’Ademe recommande notamment :

de mieux acheter (choisir les produits sans suremballage, choisir la bonne contenance, choisir des produits durables et réparables…) ;
d’éviter le gaspillage alimentaire (être vigilant sur les offres promotionnelles, respecter au mieux la chaîne du froid en effectuant vos achats, être attentif aux dates de péremption, assurer une bonne conservation de vos aliments…) ;
de moins jeter (valoriser les déchets organiques par le compostage, donner une seconde vie à certains produits comme les vêtements, les livres, les appareils électriques, utiliser moins de piles, limiter la consommation de papier…).

L’Ademe précise également comment :

comprendre les symboles de tri qui donnent des informations importantes pour savoir comment éliminer au mieux vos déchets (Triman, poubelle barrée, anneau de Möbius, Tidy man, point vert…) ;
vous débarrasser de vos déchets grâce à un outil de recherche en ligne qui permet de savoir ce qu’il faut faire de tel ou tel déchet, ce qu’il va devenir et comment éviter de le produire.

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Violences sexuelles : porter plainte, l’autre épreuve des victimes

Si police et gendarmerie améliorent l’accueil des femmes, des dysfonctionnements et des préjugés subsistent.

— Par Julia Pascual —

Pendant une semaine, son conjoint l’a « empêchée de dormir et de manger ». Il l’a violentée, « harcelée moralement et physiquement ». Le 21 octobre, Maria (le prénom a été modifié) a finalement décidé de quitter le domicile conjugal et de porter plainte. Elle ne se doutait pas qu’elle devrait raconter son histoire une bonne demi-douzaine de fois à autant de fonctionnaires de police.

On lui a d’abord expliqué que son dossier serait transféré dans un autre commissariat mais, lorsqu’elle s’y est rendue, personne n’en avait trace. Elle a alors dû faire plusieurs allers-retours entre les deux bureaux de police, sans qu’elle puisse dire aujourd’hui lequel suit réellement sa plainte. « On dérange… », finit-elle par croire.

Lire aussi : Violences sexuelles : « On attend des femmes qu’elles manifestent de la prudence »

Maria n’a toujours pas été convoquée à l’unité médico-judiciaire (UMJ) pour faire constater les violences qu’elle a subies. Récemment, elle est retournée au commissariat pour savoir où en était sa plainte et signaler le flot de SMS que son ex-conjoint lui assène chaque jour.

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La bonne santé mordante d’un « Malade imaginaire »

— Par Gérald Rossi —

Dans sa mise en scène, Michel Didym exploite à fond la redoutable dynamique comique et sociale de cette dernière œuvre de Molière, qui, jusqu’à son dernier souffle brocarda avec rage les discours des médecins.

Règlement de comptes. Le Malade imaginaire dernière pièce écrite par Molière, est donnée au théâtre du Palais Royal à Paris, le 10 février 1673. Une semaine plus tard, au sortir de scène il meurt, à l’âge de 51 ans. Autant usé par la maladie que par les traitements d’une médecine encore balbutiante. Dans la mise en scène qu’il en propose, Michel Didym, un peu comme s’il avait lui aussi un compte à régler avec Hippocrate, serre à son tour la mécanique. Avec une charge comique remarquable. Le directeur du CDN de Nancy voit il est vrai dans cette œuvre « comme un accomplissement, l’aboutissement de toute sa dramaturgie. C’est sans conteste le chef d’œuvre absolu de Molière. Le Malade imaginaire, c’est tout Molière, comme dans Hamlet il y a tout Shakespeare » dit-il.

Un ‘’Malade’’ qu’il dit encore traiter « avec respect ».

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