Jour : 8 novembre 2017

L’iPhone X coûte 115 dollars ( 99 euros) de plus à Apple que l’iPhone 8

L’écran Oled fourni par le rival Samsung représente un surcoût conséquent, selon le cabinet IHS Markit. Ses marges ne sont pas en danger, assure le groupe de Cupertino.

370,25 dollars (320 euros). C’est le coût de fabrication d’un iPhone X doté de 64 Go de capacité de stockage, selon les calculs du cabinet IHS Markit. Un montant qui n’inclut pas les frais de marketing et de distribution pour Apple.

Vendu 999 dollars aux Etats-Unis et 1.159 euros en France « nu » (sans abonnement), l’iPhone X (64 Go) s’arroge le titre du téléphone le plus coûteux à produire chez Apple devant son petit frère l’iPhone 8 Plus (295,44 dollars) et l’iPhone 8 (255,16 dollars) , toujours d’après les calculs d’IHS Markit qui décortique les composants des smartphones et autres produits électroniques grand public depuis treize ans.

Le coût du smartphone vedette de la firme à la pomme est tout particulièrement tiré à la hausse par l’écran Oled fourni par Samsung, qui lui revient à 110 dollars ( 95 euros). Cette technologie est pour la première fois embarquée sur un iPhone.

Dépendance à Samsung

D’après IHS Markit, lorsque Samsung a équipé son dernier appareil haut de gamme, le Galaxy S8, d’un écran semblable, le coût n’était que de 85 dollars pour le constructeur sud-coréen.

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Le Femina couronne « le justicier » Philippe Jaenada pour « La serpe »

Paris – Une injustice est réparée. Philippe Jaenada, l’écrivain régulièrement salué par la critique mais systématiquement oublié des prix littéraires, a enfin reçu mercredi l’un des plus convoités, le Femina, pour « La Serpe » (Julliard), livre sombre et plein d’empathie.

« Je suis profondément touché. A l’extérieur, ça ne se voit pas mais à l’intérieur, je frétille, je sautille, je galope, je bondis… C’est un grand plaisir », a réagi Philippe Jaenada en recevant son prix.

Le romancier, âgé de 53 ans, a été choisi par le jury, exclusivement féminin, au 5e tour de scrutin par six voix contre quatre à Véronique Olmi (« Bakhita », Albin Michel), déjà finaliste malheureuse du Goncourt lundi.

Le jeune romancier franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy, auteur de « Sucre noir » (Rivages) « a également obtenu des voix », a précisé Danièle Sallenave, la présidente du jury Femina (et par ailleurs membre de l’Académie française).

Le Femina étranger a été attribué au romancier américain John Edgar Wideman, 76 ans, pour « Écrire pour sauver une vie, le dossier Louis Till » (Gallimard), récit basé sur un fait divers raciste survenu aux États-Unis en 1955 tandis que le Femina essai a été décerné à Jean-Luc Coatalem, 58 ans, pour « Mes pas vont ailleurs » (Stock) qui revient sur la figure de l’écrivain voyageur Victor Segalen.

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Le Caire confidentiel – A Ciambra

— Par Selim Lander —

Le Caire confidentiel de Tarik Saleh

On ne le dira jamais assez, le cinéma permet non seulement de voyager immobile, bien calé dans son fauteuil, mais encore il permet de se faire en une heure trente ou deux heures une idée bien plus précise sur le pays ainsi visité que si l’on devait supporter les inconvénients d’un long séjour. Car pour ce qui est des voyages organisés, qui croirait encore qu’ils font connaître quoi que ce soit ?

Il se trouve justement que le signataire de ces lignes a eu l’occasion il y a quelques années de passer une quinzaine de jours au Caire, à l’invitation d’un ami alors en poste à l’Ambassade de France. Jamais je ne prétendrai à l’issu de cette période pourtant pas si brève connaître la ville dont je n’ai aperçu que les aspects  les plus superficiels, comme un arbre dont on ne voit que l’écorce, ignorant de la sève qui l’innerve autant que des parasites qui grouillent dessous. Des parasites, justement, il n’en manque pas en Egypte, comme le film nous le fait découvrir, gens plus ou moins haut placés qui sucent le sang du peuple sans la moindre vergogne.

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Drépaction Martinique 2017 : Un véritable succès

A l’image de la cause qu’il soutient, le concert DREPACTION 2017 a dû affronter moult déboires ; en effet, cette année, de nombreuses incertitudes ont jalonné sa concrétisation : cyclones sur les Caraïbes et soutiens financiers quasi nuls.

Mais, c’est en réalité une belle occasion de rendre un hommage appuyé à la ténacité de l’équipe APIPD dirigée de main de maître par une Présidente qui ne lâche rien, Mme Jenny HIPPOCRATE FIXY et M. Marc ORLAY, Président APIPD Martinique qui ont su éviter les écueils et mener l’objectif à terme après une longue et laborieuse année de préparation.

La semaine a débuté le 25 septembre dernier. Les stands de l’APIPD étaient visibles sur l’Ile, devant les supermarchés Bâtir et dans les centres commerciaux, la GALLERIA et COUR PERRINON.

Des personnalités ont répondu présent à l’appel et donner à cet évènement l’éclat ! On notera d’ailleurs que cette édition du DREPACTION a enregistré une hausse de fréquentation du public, par rapport à 2016. De ce fait, une population plus informée et donc plus sensible aux ravages de la drépanocytose.

 

Madame Marie-Josée ALIE, sensibilisée à notre cause depuis quelques années, a accepté d’être la marraine DREPACTION 2017 : elle s’est rendue disponible pour toutes les sollicitations médiatiques, accomplissant un tour de force en assimilant, en moins de quelques jours, les grandes lignes de la pathologie.

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Des enseignants refusent que « le masculin l’emporte sur le féminin »

— Par Denis Peiron —

Alors que fait rage le débat autour de l’écriture « inclusive », plus de 300 professeurs de tous niveaux s’engagent, dans une tribune publiée hier, à ne plus appliquer cette règle d’accord orthographique jugée sexiste.

Comment ces enseignants justifient-ils leur démarche ?

Dans une tribune publiée hier par le site Slate.fr, 314 professeurs du primaire, du secondaire et du supérieur affirment qu’ils n’enseigneront ni n’appliqueront plus la règle selon laquelle « le masculin l’emporte sur le féminin ». Pour justifier leur décision, ils rappellent notamment que cette règle remonte au XVIIe siècle et qu’elle a « dû attendre la généralisation de l’école primaire obligatoire », autrement dit la fin du XIXe siècle, pour être « appliquée massivement ». Elle a aussi et surtout été promue pour une raison « politique » et non linguistique, affirment les signataires, en citant un ouvrage du conseiller d’État et grammairien Dupleix, La Liberté de la langue française dans sa pureté (1651) : « Parce que le genre masculin est le plus noble, il prévaut seul contre deux ou plusieurs féminins, quoiqu’ils soient plus proches de leur adjectif.

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Le Monument aux Morts s’est-il transporté à la Joyau ?

— Par Yves-Léopold Monthieux —
Ainsi donc, en décidant de saluer l’illustre pensionnaire du cimetière de la Joyau, Aimé Césaire, plutôt que les morts pour la République, le Premier ministre paraît sceller un passage de symboles. C’est une décision que les Martiniquais afro-caribéens, qui ont bonne conscience de ce qu’ils doivent à Césaire, pourraient traduire comme la reconnaissance à cet homme, par l’Etat, de la qualité de Père de la nation. La reconnaissance de cette nation, elle-même ! Cette distinction est rare en démocratie et le geste aurait du sens, qui exprimerait un message fort de la France.
Quand Césaire cessera-t-il d’apparaître comme appartenant à un clan ?
Mais alors, toutes les autorités officielles de la collectivité devraient y être conviées, comme c’est le cas lorsque l’évènement se produit autour du Monument aux Morts : le président de la collectivité, le préfet, les anciens combattants, etc. Celui qui écrit ces lignes a eu l’occasion de déplorer le caractère exclusif des célébrations de mémoires martiniquaises. En effet, lorsqu’on célèbre Fanon, le Parti progressiste martiniquais n’est pas invité à la fête et lorsqu’on honore Césaire les choses se passent en famille.

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La palette de Gauguin

Du 13 novembre au 3 décembre 2017, Anse Turin, au Carbet.

— Par Dégé —

Depuis plusieurs mois notre Association travaille sur la palette de Gauguin et a le plaisir de vous montrer ce travail à partir du 13 novembre 2017 au Centre d’Interprétation Paul Gauguin (ancien musée Gauguin) anse Turin au Carbet.
Sapproprier Gauguin…
Une gloire (inter-) nationale pas tout à fait reconnue dans notre île où il a pourtant séjourné et peint quelques mois. A l’heure où le cinéma fait le portrait d’un homme peu sympathique à nos yeux du XXIème siècle ; où ses œuvres se vendent désormais à des prix fabuleux ; où l’aspect révolutionnaire de son travail et de sa réflexion artistiques inspirent toujours de jeunes peintres, il est apparu nécessaire au PABE de contribuer à la renaissance, à la reconnaissance d’un Gauguin local martiniquais.
Comment ? En entrant de manière très pragmatique dans un de ses tableaux dont il s’est agi, à partir d’un prélèvement, d’en découvrir l’essence par un des ses éléments fondamentaux : la COULEUR… Ainsi est née l’idée de l’étude puis de l’exposition La palette de Gauguin.

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Révolution russe et mort du Che

Commémoration du centenaire de la révolution russe et du cinquantenaire de l’assassinat du Che

L’émancipation humaine reste notre bannière!

Il y a 100 ans, le 7 novembre 1917, les révolutionnaires prenaient le pouvoir dans le vieil empire russe. Il y a 50 ans le 9 octobre 1967 la C.I.A. et ses valets boliviens assassinaient CHE GUEVARA.
Ce double anniversaire est l’occasion d’un retour sur le passé éclairant sur l’espérance toujours vivante du genre humain de sortir de l’exploitation, de l’oppression, de la misère et de la guerre.           
Le GRS contribuera à ce débat indispensable avec son invitée Christine POUPIN, l’une des porte-paroles du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) avec Philippe Poutou et Olivier Besancenot.

Notre conférence débat se déroulera
vendredi 10 novembre à 18h
après une exposition sur la révolution russe de 17h à  18h-débat
dans les salons de l’hôtel l’Impératrice au 5eme étage.

A 18h deux thèmes particuliers seront abordés concernant l’émancipation des femmes et le sauvetage de nos éco systèmes en partant de ces grandes expériences du passé.          

Christine POUPIN pourra aussi répondre à la presse sur la situation en France, six mois après l’élection de Macron.

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Délire, plus vrai que le réel

Jusqu’au 30 novembre 2017

— Par Marie Gauthier —

Rien n’est laissé au hasard dans la construction des œuvres d’Iskias Pannier-Fraino. Pour ce faire, il s’appuie rigoureusement sur les principes de la représentation classique de l’espace et des objets, auxquels il apporte une figuration presque photographique. Il choisit des couleurs fluorescentes utilisées d’habitude dans les images promotionnelles pour attirer l’attention. L’absence d’ombre rend la lumière et les teintes artificielles et renforce l’effet attractif.
Mais ne nous y méprenons pas, il ne s’agit pas là d’affiches touristiques, ni d’œuvres ‘doudouistes’. Leur perception nécessite qu’on s’y attarde sous peine de se laisser piéger par le chatoiement des couleurs ou par la séduction des scènes, sans comprendre le sens réel infusé dans l’œuvre.
S’appuyer sur les principes conventionnels de la représentation auxquels nous sommes habitués pour introduire un imaginaire délirant, mûrement délibéré, telle est la démarche d’Iskias. Ses peintures complexes sont construites selon le principe d’économie de l’image. Chaque objet, forme, distorsion, couleur nourrissent le sens de l’œuvre. Paradoxalement, et en bon manipulateur d’images, c’est avec lucidité qu’il nous fait entrer dans le délire.

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