Jour : 28 septembre 2017

État de catastrophe naturelle à la Guadeloupe, à la Martinique, à Saint-Barthélemy et Saint-Martin

Certaines communes de la Guadeloupe et de la Martinique et l’ensemble des collectivités de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin font l’objet d’une constatation d’état de catastrophe naturelle à la suite d’inondations par chocs mécaniques liés à l’action des vagues, de coulées de boue et/ou de vents cycloniques survenus du 18 au 19 septembre 2017. Un arrêté a été publié en ce sens au Journal officiel du 24 septembre 2017.

Dans le cas présent, les communes concernées sont :

en Guadeloupe (Abymes, Anse-Bertrand, Baie-Mahault, Baillif, Basse-Terre, Bouillante, Capesterre-Belle-Eau, Capesterre-de-Marie-Galante, Gourbeyre, Désirade, Deshaies, Grand-Bourg, Gosier, Goyave, Lamentin, Morne-à-l’Eau, Moule, Petit-Bourg, Petit-Canal, Pointe-à-Pitre, Pointe-Noire, Port-Louis, Saint-Claude, Saint-François, Saint-Louis, Sainte-Anne, Sainte-Rose, Terre-de-Bas, Terre-de-Haut, Trois-Rivières, Vieux-Fort, Vieux-Habitants) ;
à la Martinique (Ajoupa-Bouillon, Anses-d’Arlet, Basse-Pointe, Carbet, Case-Pilote, Ducos, Fonds-Saint-Denis, Fort-de-France, Grand’Rivière, Gros-Morne, Lamentin, Lorrain, Marigot, Morne-Rouge, Prêcheur, Rivière-Pilote, Saint-Joseph, Saint-Pierre, Sainte-Luce, Sainte-Marie, Schœlcher, Trinité).

L’ensemble des collectivités de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin est également englobé par cet arrêté.

À savoir :

L’état de catastrophe naturelle est constaté par un arrêté interministériel qui détermine les zones et les périodes où s’est située la catastrophe ainsi que la nature des dommages occasionnés par celle-ci.

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Halte à la destruction de l’offre de formation en Martinique et en Guadeloupe

— Par Frédéric Vigourous(*) et Michel Tondellier(**) —
Dans un contexte national de politique d’austérité qui voit le budget de l’enseignement supérieur amputé alors même que des étudiants ne trouvent pas d’affectation, dans un contexte national de politique hostile à la fonction publique (gel du point d’indice, rétablissement du jour de carence, suppression de poste), l’actualité de l’enseignement supérieur aux Antilles connaît deux points saillants :

Le non renouvellement des agents non-titulaires

En juin et juillet 2017, la présidence de l’université des Antilles a mené l’établissement au bord de la crise de nerfs en annonçant brutalement le non-renouvellement des contrats à durée déterminée qui arrivaient à terme sans proposer ni même étudier aucune solution alternative pour assurer la continuité du service public. Il s’agissait de plusieurs dizaines d’emplois à l’échelle de l’établissement, avec parfois des services entiers menacés de paralysie.
En fin d’année universitaire, l’action concertée des syndicats a permis des avancées sur ce dossier. Les syndicats ont exigé et obtenu la prolongation de la majorité des contrats jusqu’à la fin du premier semestre 2017-2018 afin d’assurer l’accueil des étudiants dans de bonnes conditions.

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