Jour : 25 mai 2017

Marche de commémoration. Mai 67 en Guadeloupe, 50 ans et après ?

Mai 1967-2017, 50 ans déjà ! Sans Vérité, Justice et Réparations ? N’oublions pas le Massacre des ouvriers et lycéens Guadeloupéens. Marche de commémoration avec le défilé “de Mas Conscient*”, Samedi 27 mai 2017, 14hoo à Paris. Départ place de la Nation, puis Bastille et rassemblement Place de la République à 17hoo.

Le 27 mai 2017, en alliance avec un collectif d’associations et des syndicats, le mouvement culturel guadeloupéen“Doubout Pou Mé 67” commémore le cinquantenaire de l’histoire d’un crime d’État commis sur le peuple Guadeloupéen, où de nombreux ouvriers, lycéens et passants ont été victimes d’un véritable massacre perpétré par les autorités coloniales françaises, du 26 au 28 mai 1967.

Historique :

Après une première vague de débrayages en mars 1967, le 24 mai soit deux mois après, les ouvriers du bâtiment entrent en grève et “réclament 2% d’augmentation et la parité en matière de droits sociaux comme en métropole”.

Le 26 mai 1967, à Pointe-à-Pitre, à la Chambre de Commerce, se tiennent les négociations. Le patronat, représenté par M. Brizzard, refuse toute augmentation : « Quand les nègres auront faim, ils reprendront le travail!

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La mairie de Schœlcher en faillite?

— Par Yvon Joseph-Henri pour l’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe (A3C)—

Il n’y a pas que les enfants qui ont les yeux plus gros que le ventre… à moins que nos politiciens ne soient eux-mêmes de grands enfants…ou des inconscients !

Chaque année, dans les écoles de Schœlcher…et sans doute ailleurs dans le pays, se pose le problème des rats par défaut d’entretien régulier.

Depuis des mois – malgré un très bref répit d’un mois à peine, hélas – l’informatique de la mairie de Schœlcher, et donc l’utilisation d’internet pour le paiement à distance de la cantine, ne fonctionne pas. Une lettre ouverte dénonçait pourtant cette lacune préjudiciable pour tous mais aussi culturellement puisqu’elle maintient les consommateurs de Schœlcher dans un moyen-âge technique.

Mais il y a pire. Depuis de nombreuses semaines, les personnels en contrats précaires en fonction aux portes des écoles pour assurer une sortie sécurisée des enfants, ont disparu, bien avant la fermeture des classes.

On voudrait donner le signal d’une débandade des élèves en invitant les parents à garder leurs enfants chez eux qu’on ne s’y prendrait pas autrement, sans compter d’ailleurs, pour les récalcitrants, la cantine arrêtée avant la fermeture officielle des écoles.

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Jeux de genre(s) dans la danse contemporaine

— Par Hélène Marquié —

Pour une fraction de la danse contemporaine actuelle, le genre est devenu une thématique à la mode. Le phénomène s’accompagne d’une prolifération de discours et de références théoriques postmodernes. La production se caractérise par l’exposition réitérée et se voulant ludique des stéréotypes de genre, notamment de la féminité, souvent caricaturée par le travestissement. Par contre, la thématique n’est ni traitée, ni analysée, au travers des relations entre les sexes, pas plus qu’elle n’est travaillée à partir des corps et de leur motricité. On constate un profond décalage entre les discours qui proclament une radicalité subversive, et une production, focalisée sur les signes et les apparences, qui maintient, voire renforce, les dissymétries entre les sexes et les genres. Cette dissymétrie qui donne toujours la primauté au sexe masculin, constitue bel et bien un renouvellement du genre des hiérarchies.

Au tournant de l’an 2000, la question des genres et des sexualités est devenue une thématique récurrente pour une fraction de la danse contemporaine. « C’est bien ancré dans l’air du temps : les jeux de genre font partie de notre quotidien » écrit la critique de danse Rosita Boisseau (2004a : 78).

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