Avons-nous atteint notre but premier : « promouvoir les arts traditionnels de l’Afrique subsaharienne » ? Telle était la mission définie par Michel Leveau lorsqu’il créa la Fondation Dapper en 1983.
Aujourd’hui, nous répondons oui.
Nous avons oeuvré, depuis le début, pour la réalisation de cet objectif, tout en sachant élargir notre domaine d’intervention.
C’est ainsi que nous avons quitté le premier établissement muséal ouvert en 1986 pour nous doter, en 2000, d’un outil plus adapté à nos ambitions et évolutions : l’espace de la rue Paul Valéry. Notre ouverture à l’art contemporain et à d’autres formes d’expressions artistiques nous a permis de devenir un lieu d’échanges pour des cultures qui avaient très peu de visibilité.
Plus récemment, notre action a su, une nouvelle fois, évoluer pour revêtir une dimension internationale avec les premières expositions organisées en 2012 au Sénégal, à Gorée, suivies de manifestations d’envergure qui ont pris place toujours à Gorée en 2014 et 2017.
Cependant, à Paris, la fréquentation du musée ne s’est pas suffisamment diversifiée et stagne malgré quelques remontées liées aux sujets abordés. Après plus de trente ans, l’environnement et l’offre culturelle se sont transformés et nous devons nous adapter.