Jour : 16 mai 2017

Une nouvelle vie pour la Fondation Dapper

Avons-nous atteint notre but premier : « promouvoir les arts traditionnels de l’Afrique subsaharienne » ? Telle était la mission définie par Michel Leveau lorsqu’il créa la Fondation Dapper en 1983.

Aujourd’hui, nous répondons oui.

Nous avons oeuvré, depuis le début, pour la réalisation de cet objectif, tout en sachant élargir notre domaine d’intervention.

C’est ainsi que nous avons quitté le premier établissement muséal ouvert en 1986 pour nous doter, en 2000, d’un outil plus adapté à nos ambitions et évolutions : l’espace de la rue Paul Valéry. Notre ouverture à l’art contemporain et à d’autres formes d’expressions artistiques nous a permis de devenir un lieu d’échanges pour des cultures qui avaient très peu de visibilité.

Plus récemment, notre action a su, une nouvelle fois, évoluer pour revêtir une dimension internationale avec les premières expositions organisées en 2012 au Sénégal, à Gorée, suivies de manifestations d’envergure qui ont pris place toujours à Gorée en 2014 et 2017.

Cependant, à Paris, la fréquentation du musée ne s’est pas suffisamment diversifiée et stagne malgré quelques remontées liées aux sujets abordés. Après plus de trente ans, l’environnement et l’offre culturelle se sont transformés et nous devons nous adapter.

→   Lire Plus

Haïti : actualités culturelles du 16 mai 2017

Jusqu’au 27 mai à Fort de France, exposition de la plasticienne Elodie Barthelemy « Un lieu en liens » où elle présente des oeuvres majeures comme « Jalouzi » et l’installation « Les capteurs »… Tropique Atrium scène nationale, 6 rue Jacques Cazolle, 97200 Fort de France.

À la fois peintre, sculptrice et performeuse, l’œuvre d’Élodie Barthélémy se développe autour du relationnel qu’elle vit avec des personnes qu’elle rencontre et les lieux qu’elle arpente.
Dans l’exposition « Un lieu en liens », l’artiste nous présente trois œuvres majeures :

Jalouzi, qu’elle a présentée au Grand Palais à Paris, qui restitue des habitations précaires en Haïti du quartier de Pétionville, relatant le chaos mais aussi « le coup de main » des occupants, leur incessante mise en réseau dû à la proximité de leurs liens. Cette œuvre livre son sens dans le contexte actuel des immigrés de nombreux pays occidentaux, allant des jungles de Calais, aux camps de réfugiés dans le monde. La pièce se présente comme plusieurs marches d’escaliers en ciment, blocs en équilibre instable qui livrent leurs mystères, leurs énigmes et leurs cachoteries.

→   Lire Plus

L’exposition « Photographies Habitées », de Jean-Luc de Laguarigue

— par Janine Bailly —

L’exposition Photographies habitées, qui se tient en ce moment à la Fondation Clément, n’a pour moi qu’un seul défaut, celui de nous laisser sur notre faim, puisqu’au sortir de ce superbe lieu qu’est le nouveau musée, nous voici hantés par certains des clichés de Jean-Luc de Laguarigue, et de ce fait désireux d’en pouvoir découvrir davantage. Certes, il existe en librairie de beaux ouvrages à consulter ou à se procurer, mais rien ne vaudra jamais la confrontation de son propre corps aux œuvres exposées, dans toute leur nudité, sur les murs des salles dédiées.

Pour ne pas être grande spécialiste en la matière, et parce qu’aussi le film et le livret accompagnant la manifestation disent tout et fort bien de ce qu’il faut comprendre, des analyses que fait Guillaume Pigeart de Gurbert commissaire de l’exposition à la présentation dite par Patrick Chamoiseau, en passant par les confidences du photographe lui-même, pour ces raisons je dirai en toute simplicité mon ressenti, espérant vous inviter à aller, toutes affaires cessantes, vous imprégner d’une vision particulière et authentique de l’âme martiniquaise.

→   Lire Plus

Demain, c’est déjà aujourd’hui

— Par Lucien Cidalise Montaise —

La  remarquable et préoccupante absence des Partis Communistes  Français et Martiniquais lors des débats présidentiels, où toutes les tendances se sont manifestées héroïquement, nous  a  quelque part interpellés. Est-ce dû à une carence idéologique de leur part ou simplement une déconcertante fidélité à un dogme, qui nous le pensons reste éminemment sociétal ? Pourtant, la présence de cette idéologie si généreuse dans toutes les luttes menées ici et ailleurs, contre le colonialisme et le capitalisme est remarquée, appréciée et respectueusement saluée. Aujourd’hui, les rapports de force ont changé. La réalité économique qui consolide le Capital, les échecs successifs des principes, la peur de rester en dehors des limites-frontières sociales, l’inculture distribuée abondamment, ce qui incite à supporter l’hypothèse de la tricherie, frisant  le truandage, quant à la distribution inique des richesses obtenues par les travailleurs. Tout ceci amènerait à modifier les méthodes, mais pas les buts ? En multipliant les apports extérieurs, en y trouvant en particulier des apports progressistes donc historiques. Le Marxisme a souvent su exécuter  toutes les danses, puisqu’il en a été un des meilleurs metteurs en musique !

→   Lire Plus

Gloryé 22 Mè Fresque Musicale à Foyal

Samedi 20 Mai 2017 à 20h30 à Fort-de-France

Sur le Boulevard Général De Gaulle ( depuis la portion de la rue Lecornu jusqu’au porche de la mairie)

Une manifestation gratuite .
C’est une invitation à investir le berceau de toutes les révolutions : La rue .

Une grande fresque vivante porteuse de sons, d’images et de lumières qui se déploiera sur le Boulevard du Général de Gaulle transformé par la magie du spectacle et du verbe, comme en écho à cette longue marche parfois silencieuse mais sans renoncements qu’ont entamé les esclaves cela fera 169 ans.

Venez vivre un grand moment d’émotion et commémorer ensemble !

Un évènement en partenariat avec Martinique 1ère

→   Lire Plus

« Marronnes et rebelles, elles ont fait notre Caraïbe et nos Amériques »

19 mai à 19 h Rue Garnier Pages à Foyal

L’association Culture égalité propose au public une conférence théâtralisée « Marronnes et rebelles, elles ont fait notre Caraïbe et nos Amériques ». Le vendredi 19 mai à 19 heures dans la rue Garnier Pages.
Cette conférence met en scène 8 figures de femmes qui ont marqué notre histoire. Nous partons de la colonisation espagnole avec Anacaona pour arriver à la période post-esclavagiste avec Lumina Sophie.
10 comédiennes parleront en leur nom.
En cette période de l’abolition de l’esclavage les femmes, comme actrices des révolutions abolitionnistes, sont absentes des manifestations et des discours. Cette manifestation du 19 mai à Fort-de-France est l’occasion de leur donner leur vraie place.

Lumina et Solidude sont les plus connues de ces femmes rebelles et marronnes, mais il en est d’autres à découvrir!

→   Lire Plus