Jour : 1 février 2017

Envolées des prix et des taxes : ce qu’ils ne diront pas

— Par Gabriel Jean-Marie, Combat Ouvrier —

Un vent de fronde souffle dans la Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud de Martinique(CAESM). Un comitéa été créé pour protester contre les hausses des taxes (Foncières, habitation,enlèvement ordures, etc.) qui ont dépassé les … 35%. Le train de vie des élus a même été pointé comme pouvant être l’une des raisons expliquant cesaugmentations. Mis en cause, le président de la CAESM,
Eugène Larcher,a tenté de se dédouaner. « Il nous a fallu faire face aux conséquences du désengagement de l’État qui réduit massivement les dotations qu’il verse aux collectivités ».

La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) a augmenté de manière significative (12 cts) les taxes perçues sur les carburants. Devant les protestations, c’est Daniel Marie-Sainte, élu et porte-parole du Conseil Exécutif qui, après Michel Branchi (PCM) et Miguel Laventure (FMP), a ainsi justifié ces augmentations : « L’Assemblée plénière dela CTM a accepté de voter une hausse modérée de la fiscalité ( Taxe spéciale et Octroi de mer) qui alimente les caisses des 3 Communautés d’agglomération des 34 Communes et de la CTM pour tenter de compenser, un tant soit peu, les baisses successives des dotations attribuées par l’Etat ».

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La ni an bizness ka fêt!

— Par A3C —
« C’est la raison pour laquelle nous avons entrepris une démarche auprès de l’Etat, qui est de racheter les dettes sociales et fiscales pour leur permettre de rénover et d’investir. Ces dettes devant être remboursée sur le long terme. » Mme Marinette Torpille F.-A. 19 janvier 2017

La nouvelle aurait pu passer complètement inaperçue ! Dans une interview dans le F.A. du 19/01/2017, la conseillère exécutive chargée du développement économique déclare  avoir demandé à l’Etat de pouvoir racheter les dettes fiscales et sociales des hôteliers pour leur permettre de rénover et d’investir. 

Cette demande au fond n’est pas nouvelle. En 2010, lors d’une conférence à Batelière, en présence de l’ancien Président de la République Nicolas SARKOZY, cette doléance avait été plaidée par Yan MONPLAISIR, chef d’entreprise en charge à l’époque du secteur hôtelier du groupe MONPLAISIR et aujourd’hui 1er vice-président de l’assemblée de Martinique. La réponse de l’Etat fut alors d’y répondre au cas par cas.

Plus récemment, nous avons tous lu qu’un grand groupe hôtelier de la place, avec le concours et le soutien de l’ancien Conseil régional, avait obtenu l’abandon partiel d’une créance de millions d’euros de ses dettes sociales et fiscales moyennant un transfert de patrimoine au profit de l’Etat.

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