— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Ceux qui s’imaginaient que la création de la CTM permettrait ,comme par magie, de faciliter le règlement des problèmes auxquels la Martinique est confrontée doivent aujourd’hui déchanter.
Après les péripéties rocambolesques de la reconstruction du lycée Schoelcher ,c’est le retard à l’allumage du TCSP qui tient aujourd’hui la vedette; l’enjeu est en l’occurrence tout simplement considérable .
D’abord, s’agissant des caractéristiques majeures de l’opération :
près de 400millions d’euros d’investissements mobilisés ( plus du double du coût de la ROCADE de FDF),un exploit technique et urbanistique , mené au pas de charge, qui mérite d’être salué : échangeur dénivelé , d’une rare complexité ,de Chateauboeuf, décasement et relogement (le plus souvent par procédure amiable) dans de meilleures conditions de confort de plus de 130 familles à Sainte-Thérèse avec à la clef le doublement de la largeur de l’Avenue Maurice BISHOP, principale entrée de la ville se prolongeant par le boulevard Gal de GAULLE ( il reste cependant à l’embellir par des plantations de part et d’autre ) ; reconfiguration complète ,à cette occasion, de toute la façade maritime de la ville-capitale afin de la rendre plus conforme à l’idée que l’on se fait d’un pays à vocation touristique, pour ne citer que les aspects les plus remarquables.