Jour : 15 août 2016

Il y a plus de 45 millions d’esclaves aujourd’hui dans le monde !

esclavage_modernePublié le 15 août 2016 dans International

Tandis que Michelle Obama tente d’expier les fautes du passé esclavagiste des États-Unis, l’esclavage moderne reste aujourd’hui un problème extrêmement criant.
Quand Michelle Obama a prononcé son discours à la Convention nationale démocrate qui s’est tenue à Philadelphie, elle a créé un certain émoi quand elle a déclaré que l’histoire de l’Amérique est « l’histoire qui m’a amené parmi vous ce soir, l’histoire des générations de personnes qui ont vécu le fouet de l’esclavage, la honte de la servitude, la douleur de la ségrégation, mais qui ont résisté par le combat, en gardant espoir et en faisant ce qui devait être fait, de sorte qu’aujourd’hui, je me réveille chaque matin dans une maison qui a été construite par des esclaves. »

Ses derniers mots — « je me réveille chaque matin dans une maison qui a été construite par des esclaves » — ont largement été commentés, avec notamment les critiques de certains conservateurs jugeant que cette déclaration était fausse ou trompeuse. Les faits ont été rétablis dans un article du New York Times du 26 Juillet, « Yes, Slaves Did Help Build the White House » (« Oui, les esclaves ont aidé à construire la Maison Blanche »)…

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L’intolérance à la misère doit-elle être sélective?

— Par Yves-Léopold Monthieux —
peine_de_mort_turquieDepuis Montaigne, on sait que la vérité d’un pays s’arrête à ses frontières et que ce qui est interdit en deçà des Pyrénées peut être admis au-delà. C’est ce que m’inspire une tribune parue dans la presse sous la signature d’un militant indépendantiste et intitulée Turquie, Union européenne et peine de mort. Les réactions en cours du président de la Turquie à la tentative de coup d’Etat visant son pays inquiètent en ce qu’elles pourraient conduire, sur fond de migrations et de conflits divers, à l’installation d’une dictature aux portes de l’Europe. Aussi, le rétablissement envisagé de la peine de mort en Turquie devrait susciter un écho différent de celui que rapporte sans sa tribune, Robert Saé.

Le dirigeant du CNCP a osé mettre sur le même plan la situation qui résulterait de la sanction suprême et le sort des habitants de l’Europe face aux difficultés qu’ils vivent au quotidien dans leurs pays. Pourtant, on ne saurait considérer comme une parole en l’air la menace du président Erdogan qui, après Fidel Castro, a reçu le Prix Kadhafi des Droits de l’homme, en 2010.

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