Jour : 27 juillet 2016

Avignon 2016 (17) : « Quel petit vélo… ? »

 

Perec un extremis

— Par Selim Lander —

Perec Georges était un drôle de Quel petit vélozozo même qu’il aurait eu octante ans cette année, ou huitante, c’est selon, si des fois qu’il avait pas tiré sa révérence bien trop tôt, même qu’il est pas arrivé jusqu’au demi-siècle, lui qu’avait tant le talent pour faire immortel. Paraît qu’il était pas trop joyeux au fond de lui mais ça l’a pas empêché d’écrire pour faire marrer ses lecteurs. Et je suis pas « un psychanalyse », comme qu’il disait, mais je sais bien, moi, qu’il devait bien rigoler, lui aussi, quand il écrivait des choses comme les Choses dont je vous ai causé dans une précédente chronique. Juste en face des Hauts-Plateaux, dans ce théâtre consacré à la belgitude où ce qu’on joue Ils tentèrent de fuir, ce qui ne signifie rien mais comme je vous l’ai eu expliqué dans ladite chronique, c’est d’une modernisation des Choses qu’il s’agissait.

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« On vient à Avignon remonter l’horloge de la conscience »

— Par Marie-José Sirach —
avignon-2016Conférence de presse bilan sous les micocouliers. En présence de la ministre de la Culture Audrey Azoulay. Olivier Py avait les cernes des grands jours mais affichait un bilan globalement très positif.

Le rituel des chiffres auquel nous n’échapperons pas : 167 000 entrées (120 000 payantes, 47 000 gratuites), un taux de fréquentation de 95 %. Deux succès dans la cour d’Honneur (les Damnés et Babel). Bref, Olivier Py est un directeur heureux, parle d’« un moment de grâce », rend un hommage appuyé et mérité aux Cemea (mouvement national d’éducation populaire) dont l’action auprès des jeunes en fait depuis la création du festival une des plus belles écoles du spectateur… On ne retiendra rien de la ministre de la Culture, venue en représentation. Elle aurait pu annoncer une rallonge budgétaire pour la prochaine édition. Elle s’est contentée de dire que tout était formidable. Quant à Olivier Py, il a rendu hommage au public, à sa ferveur, à sa passion, à son engagement militant pour le théâtre et le festival. Aux équipes et aux artistes « tous soucieux de parler du monde, forts d’une conscience politique aiguë qui jamais ne cède au désespoir ».

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