Jour : 18 juillet 2016

Le Zika: ce n’est pas fini !

zika_pas_finiMalgré une diminution des cas depuis environs 4 semaines, l’épidémie de Zika se poursuit sur l’ensemble du territoire.

La sensibilisation de TOUS est d’autant plus nécessaire pour lutter contre la propagation du virus zika car il s’agit de lutter durablement contre les moustiques.

Ne soyons pas complices de l’épidémie qui est en cours et agissons contre la prolifération des moustiques en Martinique :
– détruisez les gîtes en vidant les récipients d’eau une fois/semaine
– dormez sous moustiquaire
– appliquez les répulsifs conseillés sur www.stopauxmoustiques.fr
– portez des vêtements longs
– partagez ce message afin qu’un maximum de personnes luttent !
Faisons de la lutte contre les moustiques un réflexe quotidien…

NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES, NE SOYONS PAS COMPLICES
En vacances …continuons la protection
Même pendant les vacances continuez à vous protéger des moustiques !!!
– Dormez sous une moustiquaire
– Utilisez des produits répulsifs (crèmes, spray, lotion anti moustiques)
– Utilisez une raquette anti moustique
– Portez des vêtements longs

POINT DE SITUATION RELATIF AU ZIKA
Pour la semaine du 04 au 10 juillet 2016 (semaine 27), l’épidémie de Zika se poursuit sur l’ensemble du territoire avec une baisse du nombre de cas évocateurs de Zika ayant consulté un médecin généraliste confirmant la tendance déjà constatée depuis 4 semaines.

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Un Batman dans ta tête

— Par Michèle Bigot —

De David Léon

Mise en scène : Hélène Soulié

Avec Clément Bertani

Festival d’Avignon, off 2016, Artéphile, 7-30/07

On n’en sort pas indemne. David Léon n’en finit pas d’explorer les dérangements de l’esprit. Dans un monologue traversé par nombre de paroles étrangères, Matthieu, un adolescent schizophrène nous dévoile le cheminement qui le conduit de l’enfance d’un garçon mal aimé au délire violent de l’adolescent éperdu. Son seul compagnon d’errance est une figure de Batman, qui lui tient lieu d’alter ego, d’inspirateur et de mentor. Batman représente pour lui la figure idéale du pouvoir et du dépassement de soi.

Loin des criailleries de celle « qui ne voulait pas être une maman », parfois accompagné de son double, Matthieu s’isole dans son délire. Le texte du monologue suit le mouvement ; passant de la narration aux paroles rapportées, il se présente comme un patchwork de voix, qui résonnent dans l’esprit de Matthieu. Chaos d’idées, de sensations, de souvenirs, sa tête est la caisse de résonnance des émotions qu’il n’a pas su contrôler. Alors Matthieu se réfugie derrière sa console, à l’abri de la fureur du monde.

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Olivier Py : « Être debout est notre force »

vivre_deboutOlivier Py, le directeur du festival d’Avignon, estime que son festival oeuvre comme un acte de résistance après l’attentat de Nice

« Applaudir ensemble les forces de la vie plutôt que se résigner à une minute de silence. » Vendredi midi, au commencement du premier spectacle joué après l’attentat de Nice, celui de la Piccola Familia au jardin Ceccano, Avignon a choisi son camp : « Celui de dire notre douleur et notre solidarité aux victimes sans interrompre la vie ». L’idée vient du directeur du festival, Olivier Py. « Être debout est notre force, le fait d’aller au spectacle est un geste de résistance », dit-il.
« Ce festival éminemment citoyen reste le plus beau du monde »

Dans la Cité des papes, où la présence de gendarmes et militaires va de soi, les consignes de sécurité n’ont jamais été aussi drastiques. « Il est vrai que ce n’est pas très agréable de se voir confisquer sa bouteille d’eau ou des objets supposés dangereux avant un spectacle, mais le public s’y prête avec beaucoup de bienveillance. Ce festival éminemment citoyen reste le plus beau du monde. 

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Violent et porté sur la bouteille, le tueur du 14 juillet affiche un profil singulier

— Alexandre Fache, avec Emilien Urbach (à Nice) —

its_time_to_be_niceTunisien de 31 ans, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, l’auteur de la tuerie perpétrée jeudi soir à Nice, est décrit par des proches comme porteur de troubles sévères et pas du tout religieux. Il aurait été l’objet d’une « radicalisation rapide », selon les autorités. Une thèse qui reste à étayer.

Il faudra sans doute encore un peu de temps pour percer tous les mystères entourant Mohamed Lahouaiej Bouhlel, l’auteur des massacres du 14 juillet à Nice. Décrit comme relevant plus de la psychiatrie que de la dérive islamiste, ce jeune Tunisien de 31 ans a-t-il agi au nom de Daech, comme l’a revendiqué cette organisation samedi ? A-t-il bénéficié de complicités ? Son profil laisse-t-il craindre pour demain des attentats « d’un type nouveau », commis par des personnes qui s’engagent « sans nécessairement avoir participé aux combats (en Syrie – NDLR) ou avoir été entraînées », comme l’a relevé le ministre de l’Intérieur ? Décryptage.

1. Un jeune homme au déséquilibre patent…
Né le 31 janvier 1985 à M’saken, dans la banlieue de Sousse (est de la Tunisie), Mohamed Lahouaiej Bouhlel a quitté la Tunisie pour la France en 2005.

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