Jour : 15 mai 2016

Au Prix de la Mort, les dernières heures de Delgrès

Saint-Pierre, dans les ruines du théâtre le 20 mai 2016 à 19 h

au_prix_de_la_mort-2Tragédie en vers de Christine Lara

Mise en scène par  Véronique Essaka de Kerpel et Ludovic Goma

Cette pièce de théâtre historique met en scène Louis Delgrès (1772-1802) lors de sa révolte contre la tentative par Bonaparte de rétablir l’esclavage qui s’achèvera par un suicide collectif. En 1802, le Premier Consul veux rétablir l’esclavage aux Antilles, pourtant aboli 8 ans plus tôt à Saint-Domingue et promulgué par la Convention en 1794.(1)
Bonaparte envoie toute une escadre commandée par le Général Richepance. Face à la la menace qui pèse sur cette liberté reconquise de haute lutte, Delgrès refuse de se soumettre.
Après une vaine résistance face à un ennemi mieux armé et en plus grand nombre, le héros et ses hommes préfèrent mourir au nom de la dignité humaine, que d’être de nouveau réduits en esclavage; ils font sauter leur place assiégée et se donnent ainsi la mort en sauvegardant leur liberté. Cette mort dramatique de Louis Delgrès, d’hommes et de femmes refusant l’esclavage, survenue le 28 mai 1802, est commémorée comme acte historique fondateur, inoubliable.

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Fuite des cerveaux et délitement de la famille : La Martinique et la Guadeloupe doivent ouvrir les yeux !

— Par Jean-Marie Nol, Économiste financier —

 fuite_des_cerveauxA l’heure ou la situation financière du bloc communal et des collectivités se dégradent et ou la crise sévit dans le secteur du BTP, ce n’est pas méconnaître le désarroi ou le dynamisme de certains politiques et chefs d’entreprises des départements d’outre-mer que de constater que la croissance économique dans nos territoires repose essentiellement sur la solidarité nationale. Les transferts publics directs versés sous forme d’allocations et de traitements alimentent le moteur de la consommation tandis que la production est soutenue par les subventions, la défiscalisation des investissements, les exonérations de charge sociale et la commande publique.

Le bilan de la mise en œuvre de ces soutiens financiers est globalement positif sur le plan social puisqu’il a permis aux DOM de rattraper la moitié de leurs retards sur l’Hexagone en moins de 60 ans de départementalisation effective.Aujourd’hui, tout semble compromis car la chute de l’épargne du bloc communal se confirme en 2016 et devrait perdurer en 2017. Les institutions financières prévoient une poursuite de la baisse des investissements, à un rythme soutenu, et un recours à l’endettement pour les financer, ce qui devrait engendrer une érosion de la capacité de désendettement des communes et des collectivités.A

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« Strates » & « Mon corps est le corps de tout le monde » ou l’art de l’entre deux, trois, quatre…

— Par Roland Sabra —

Bintou Dembélé et Anne-Marie Van alias Nach ont proposé un composé de danses urbaines autour du hip-hop et du krump. S’il n’est pas besoin de s’appesantir sur le hip-hop, on rappellera brièvement l’origine du krump, littéralement Kingdom Radically Uplifted Mighty Praise (éloge d’un royaume puissant et radicalement élevé). Le krump et ses danseurs, des krumpers, trouvent leurs origines dans les années 1990, lors des émeutes violentes dans les ghettos de Los Angeles. Comme l’ensemble des danses urbaines qui ont émergées ces toutes dernières décennies le krump est à la fois l’expression d’un désespoir social, d’une rage de vivre et d’un désir irrépressible vers un autre monde. Apparemment violente dans sa gestuelle par la rapidité des mouvements exécutés, la danse est avant tout une quête identitaire, un cri de chair, une demande de reconnaissance que seuls les corps peuvent dire dans un concentré d’énergie hors-normes. Si le désespoir, la colère et la haine peuvent se lire sur les visages des krumpers, jamais ceux-ci n’entrent dans une logique d’affrontement physique. La violence est intériorisée et canalisée dans un élan vers une transcendance : le Kingdom Radically Uplifted Mighty Praise !

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Compagnie Danse Contemporaine de Cuba, salle Garcia Lorca, La Havane

danse_contemporaine_la-havaneLa compagnie Danse Contemporaine de Cuba revient dans la salle Garcia Lorca du Grand Théâtre de La Havane Alicia Alonso avec des chorégraphies de son répertoire actif et la première mondiale de la pièce Audition room, de l’Anglais Theo Clinkard.

Avec une nouvelle distribution, la compagnie mère se présentera dans l’appelé « Colosse du Prado Â», les 13, 14 et 15 mai comme une partie du programme de l’événement « Mayo Teatral », avec la reprise des œuvres El Cristal, de Julio César Iglesias ; Cenit, de Laura Domingo, et Matria etnocentra, de George Céspedes. Un programme de chorégraphes cubains présentant une opposition des tendances et des esthétiques qui nourrissent le travail et le sens esthétique de la compagnie.

Avec le soutien du Conseil National des arts Scéniques, de la Casa de las Américas et du Grand Théâtre de La Havane Alicia Alonso, la représentation du samedi 14 mai sera dédiée à la 1ère Biennale Internationale de Dessin de La Havane.

Les 20, 21 et 22 mai, le programme change pour la seconde semaine. La compagnie dirigée par le maître Miguel Iglesias.

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« Andromaque » de Jean Racine

19, 20 21 mai 2016 à 19h 30 au T.A.C.

andromaque

Résumé d’Andromaque

Oreste, le fils d’Agamemnon, est envoyé par les Grecs à Buthrote pour demander à Pyrrhus, roi d’Épire, qu’il lui livre Astyanax, le fils de sa captive troyenne Andromaque. Or Pyrrhus aime Andromaque et délaisse sa fiancée Hermione, fille d’Hélène. Pour Oreste, qui n’a cessé d’aimer en vain Hermione, l’espoir renaît. Pyrrhus s’est opposé à la demande d’Oreste, mais exige d’Andromaque, pour prix de la sécurité de son fils, qu’elle l’épouse (Acte I). Hermione, à qui Oreste est venu déclarer la constance de son amour, le repousse, et, piquée du refus de Pyrrhus, demande à Oreste de renouveler sa requête. Pyrrhus a réfléchi et accepte de livrer Astyanax (Acte II). Oreste, voyant son espoir s’évanouir avec cette décision qui semble éloigner Pyrrhus d’Andromaque, projette d’enlever Hermione. Son ami Pylade l’y aidera. Hermione triomphe et éconduit Andromaque venue lui demander de sauver son fils. Celle-ci supplie alors Pyrrhus, qui renouvelle son ultimatum. Elle va se recueillir sur le tombeau de son époux Hector (Acte III). Elle se décide à épouser Pyrrhus mais se tuera juste après la cérémonie: Astyanax sera alors sauvé.

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