Jour : 7 mai 2016

Guyane : un iguane provoque un blackout général

iguaneEn se faufilant dans le poste d’évacuation d’un barrage, le reptile a privé d’électricité 80% du territoire pendant près de 4h.
On connaissait cette grand-mère qui avait réussi à priver toute l’Arménie d’internet, grâce à un coup de bêche malencontreux dans le câble optique, voici cette fois l’iguane capable de couper le courant en Guyane, soit un territoire de 83 000 km². Pour parvenir à ses fins, le malheureux reptile s’est glissé dans le poste d’évacuation du barrage de Petit-Saut et a provoqué un court-circuit. Par sécurité, les deux lignes haute-tension se sont mises hors-service, provoquant une coupure d’électricité pour 80% des foyers, pendant près de 4h.

Le sacrifice de l’animal ne sera peut-être pas vain puisque l’évènement relance le débat dans la collectivité sur les carences en énergie, pointées du doigt par le président de l’association des maires de Guyane. « Notre Guyane dont la croissance économique passera par l’installation de sociétés énergivores, peut-elle envisager son développement, quand la production électrique actuelle n’est pas en mesure de fournir sans interruption de l’électricité à sa population, ou pire, quand seul un iguane peut créer un blackout ? 

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Zika : bientôt un test de dépistage bon marché

— D’après AFP —

zika_virus_infectionDes chercheurs de l’université de Harvard ont mis au point un test de dépistage rapide salivaire et sanguin du virus Zika. Il pourrait coûter un dollar par patient.

À l’heure où l’OMS prévoit l’arrivée du virus Zika en Europe, des chercheurs de l’université de Harvard ont conçu un test pour dépister rapidement et de manière peu coûteuse le virus dans le sang et la salive. Ce test pourrait être disponible dans les prochains mois, selon une étude publiée vendredi. L’absence d’un test standard de dépistage du virus, qui peut provoquer des malformations sur les foetus, empêchait jusqu’à présent de mieux comprendre et contrer l’épidémie de ce virus, selon les experts en santé publique.

Ce nouveau test permet de détecter le virus « à des concentrations beaucoup plus faibles qu’auparavant », fait valoir dans son étude le Wyss Institute for Biologically Inspired Engineering de Harvard. Il a fonctionné sur des singes et pourrait coûter seulement un dollar par patient, selon ces travaux publiés dans le journal Cell.
Disponible dans les prochains mois ?

Ce nouvel outil de diagnostic, qui peut être lyophilisé et stocké pendant un an, montre ses résultats « par un simple changement de couleur, si bien que même un oeil peu entraîné peut facilement savoir si le virus Zika est présent ou non dans l’échantillon », selon les chercheurs.

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Maceo Parker et son saxo magique à Terre de Blues

Marie-Galante : Terre de Blues 17ème édition du 13 au 16 mai 2016

maceo_parker— Par Victor Hache —
Le saxophoniste américain de funk music va donner un concert événement lors de la 17ème édition du festival de Marie-Galante où se produira également Bunny Wailer, légende vivante du reggae jamaïcain.

Terre de blues, le festival de Marie-Galante est devenu le rendez-vous incontournable de la musique afro-américano-caribéenne. Au point que chaque année, les plus grands musiciens font le déplacement pour venir jouer dans cette île située à une trentaine de kilomètres de la Guadeloupe, à l’image de Jimmy Cliff, Nile Rodgers, Kassav, Alpha Blondy, Salif Keita ou Johnny Clegg, qui tous ce sont produits ici.

La 17ème édition attend de nombreux artistes et un concert événement avec la venue exceptionnelle du grand saxophoniste de funk et de soul jazz Maceo Parker. Le musicien noir américain a su réinventer la musique funk née dans les années 1960/70, grâce à son saxo magique. «C’est une musique heureuse, une musique de partage» aime dire le musicien à propos de son répertoire aux accents de soul music, qui fait danser le public dans les festivals de jazz du monde entier.

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Biennale Danse de Martinique du 12 au 21 Mai 2016

Jeudi 19 & vendredi 20 mai à 20 h

La rue Princesse
M. Adiatou /J. Mezile

À Abidjan, dans le quartier de Yopougon, la rue Princesse est le haut lieu de la nuit, le rendez-vous des fêtards, des « gos » et même des « benguistes ». Rue Princesse, on y danse, on y ose. C’est le règne de l’audace et de l’extravagance. Les enseignes et les néons clignotent, les bouteilles de bière se vident, les jupes sont minimalistes, les déhanchements implicites, les corps s’enjaillent, les peines et les tracas font place à l’ivresse, à la joie, à la fête.

Une gigantesque boîte de nuit à ciel ouvert, des « maquis » où la bière se compte en casiers, avec barmen gouailleurs, DJ facétieux, serveuses accortes et musiques à l’avenant. La suggestion est ici un euphémisme. On y danse le coupé-décalé, on se joue de la grippe aviaire, le temps d’une nuit, le temps d’un oubli.

À Abidjan, dans le quartier de Yopougon, la rue Princesse… a été rasée pour des raisons d’ordre, de sécurité et de salubrité. Le conte de fées a refermé ses pages et la princesse s’en est allée danser ailleurs.

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