Jour : 1 novembre 2015

Inégalité ménagère homme-femme : une interminable injustice !

taches_menageresAspirer, repasser, frotter restent des activités féminines ? Les hommes n’assurent que 20 % des tâches ménagères. Et plus il y a d’enfants, moins ils en font à la maison ?! Extrait du magazine Marie-Claire.Les Françaises assument toujours 80 % des tâches domestiques. Une situation scandaleuse qui les force à un épuisant numéro d’équilibriste pour concilier travail et vie privée. Et si l’injustice ménagère était à l’origine de toutes les inégalités sociales entre les sexes ? Décryptage et témoignages de femmes lessivées.

« Pourquoi c’est moi qui fais tout ou presque à la maison ? » La question, fait grimacer Nathalie, 41 ans, prof de maths dans un collège francilien. « Effectivement, quand j’y pense, il n’y a pas de raison objective. Certes, je ne vais au collège “que” dix-huit heures par semaine, par rapport à mon mari, informaticien (quarante heures de travail en moyenne), mais faire cours dans un bruit de fond à des élèves plus ou moins motivés, c’est épuisant. Le soir, j’ai des copies à corriger et des leçons à préparer après avoir donné le bain au petit dernier, supervisé les devoirs de l’aînée, cuisiné, rangé et balayé la cuisine, lancé une lessive.

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« D’une rive à l’Autre » à Fonds St-Jacques : un régal !

— Par Roland Sabra —

Régal : de l’ancien français gale «réjouissance».
Un régal et on pourrait ajouter inouï, au sens éthymologique du terme ( qu’on n’a jamais entendu). Voilà ce qui a été offert au public nombreux de la Purgerie de Fonds Saint-Jacques lors de la restitution de la résidence et première création musicale «  Dune rive à l’Autre ce samedi 31 octobre 2015. De l’ océan Atlantique à l’océan indien avec l’Afrique au cœur et la Caraïbe en tête, entre tablas, sitar, tambour bèlè, piano, contrebasse, instruments à vents et batterie, balancé par les chants, le concert a été la célébration d’un universalisme musical et interculturel emprunt de douceur de poésie, d’humour, de bonheur partagé.
Au centre du dispositif ils sont deux, complices depuis longtemps : Subrata De, sitariste chanteur, venu de New Delhi avec sa science de l’instrument, son sens aigu de l’improvisation son aptitude à transmettre des émotions et Nantha Kumar,né à Singapour, son partenaire de jeu, aux tablas et aux chants, leader d’une formation pluriethnique, avide de dialogues et d’échanges entre grâce et puissance. Coté cour, comme on dit au théâtre, Philippe Gouyer-Montout dit «  Philo », voix, danse et tambour bèlè, délaissait pour l’occasion sa formation Kanigwé et célébrait les épousailles des rythmes traditionnels martiniquais avec ceux venus d’Asie et passés au tamis des champs de coton.

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