Jour : 1 avril 2015

« Savoir se vendre !» disent-ils.

—Par Robert Saé —

to_be_sold_negroe« Savoir vendre son image », « Savoir vendre son pays et sa destination » : voilà donc les formules magiques censées garantir la réussite individuelle et le succès économique pour tout pays. « Savoir se vendre !», la consigne est rabâchée en chœur par les politiques et décideurs adeptes du libéralisme. Le mot d’ordre est abondamment relayé par leurs économistes et journalistes autorisés.

Le plus tragique, c’est que l’endoctrinement se fait même dans les écoles primaires ! « J’apprends à créer MON entreprise ! Demain, je saurais vendre MON CONCEPT !» Cela …au CM2 !!!

Encore une offensive idéologique dont le but est d’inculquer une conception capitaliste et réactionnaire de l’économie et de cultiver l’individualisme égoïste sur lequel s’appuie le système.

Ceux qui ont été convaincus qu’ils doivent « savoir se vendre » tombent entre les mains d’une kyrielle d’entreprises de « relooking » et de « coatching » qui formatent leurs conceptions et leurs comportements selon les critères dictés par le système. L’apparence physique naturelle et l’identité fondamentale sont refoulées. Il faut se plier aux canons imposés par l’autre, se fondre dans le moule et copier l’image labellisée.

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3èmes Rencontres du Grand Séminaire d’Histoire des Outre-Mer Français

gshom3_bOrganisées par l’Institut d’Histoire de la Révolution Française la première journée, tenue le 12 novembre 2012 à l’Université de La Réunion et les deuxièmes journées qui ont eu lieu en Guadeloupe (3-7 février 2014), ont permis à la réflexion d’avancer sur le thème des
résistances en situation esclavagiste. Nous avons montré que le terme de résistance avait jusqu’alors acquis un sens conceptuel et paradigmatique excessif dans l’historiographie de l’esclavage colonial, le terme finissant par désigner tout et le contraire de tout. Son
influence a écarté du champ des études de nombreux aspects de la vie des sociétés esclavagistes comme celle des libres non propriétaires d’esclaves ou les rapports entre esclaves et maîtres se situant en dehors de la sphère de la confrontation. Les deuxièmes journées ont permis de déterminer certaines limites à l’usage de l’expression « résistances politiques » qui en effet ne sont pas continues, alternant des phases de lutte et les phases de trêves ou d’accords. Ce sont d’ailleurs, les partisans de l’ordre établi qui définissent le mieux les « résistants » en désignant leurs adversaires comme « rebelles », « révoltés » ou « insurgés ».

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« Paradis : la fabrique de l’image » par Jérôme Havre

04 Avril – 16 Mai 20145 au 14°N 61°W

jerome_havre-1— Par Juliette Soulez —

caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society] ont le plaisir de vous présenter l’exposition de Jérôme Havre, artiste d’origine martiniquaise, vivant et travaillant au Canada.
L’exposition intitulée “Paradis: La fabrique de l’image” est une première de l’artiste en Martinique et sera présentée à l’espace d’art contemporain 14°N 61°W du 04 Avril au 16 Mai 2015.
“Pour cette nouvelle exposition « Paradis: La fabrique de l’image », Jérôme Havre a entrepris de nouvelles recherches en revenant au dessin, à l’aquarelle et à la peinture sur papier.
En écho avec ses sculptures, Jérôme Havre peint de manière organique des taches, comme des corps, formant le fond de chaque aquarelle. Suivant les dessins, les fgures au premier plan, souvent des silhouettes qu’il a peint aussi, viennent varier le sens de ces taches, qui sont alors associées à un paysage, des planètes, à une mer agitée ou à un ciel couvert. Les corps deviennent météorologiques, aériens, fuides ou ils se découpent comme des territoires sur le papier. Mais ces corps peuvent aussi, puisque le format de ces aquarelles est de la taille d’un écran d’ordinateur, faire penser à des clouds, ces espaces de stockages numériques de l’ordinateur qu’utilise l’artiste..

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