Jour : 30 mars 2015

Mumia Abu Jamal hospitalisé d’urgence…

en soins intensifs …

mumia-400Les amis américains de Mumia viennent de faire savoir qu’il venait d’être transféré, cet après-midi lundi 30 mars vers 13h en unité de soins intensifs au centre médical Schuylkill de Pottsville (ville proche de la prison de Frackville, où Mumia est emprisonné).

L’émotion et l’inquiétude sont grandes du côté de sa famille qui demande à ses soutiens du monde entier d’intervenir auprès de l’administration pénitentiaire et de l’hôpital afin d’obtenir le droit de lui rendre visite immédiatement. Pour ce faire, nous invitons celles et ceux d’entre vous qui parlent l’anglais à appeler :

– le Superintendent de la prison, Mr John Kerestes : 001 570 773 2158 puis 8102 puis choix 3 ;
– l’hôpital où se trouve Mumia : 001 570 621 5000 …

Johanna Fernandez, porte-parole de Mumia, vient de se rendre à l’hôpital où elle s’est vue refuser l’accès à la chambre par quatre gardes qui l’en ont empêché.

L’absence d’information étant la règle du côté des autorités américaines, tout est imaginable sur la gravité de l’état de santé de Mumia. Il y a quelques semaines, Phil Africa, ami de Mumia et militant de Move emprisonné, avait été hospitalisé mais son état, selon la prison, ne prêtait à aucune inquiétude … Il est décédé le lendemain de cette annonce !

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Prix de Court 2015 : les films sélectionnés

prix_de_court_2015_affichCe festival itinérant se déroule EN SIMULTANEE dans les départements de la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane chaque année.

Comme son nom l’indique, le « court » fait directement référence à une durée, courte par définition, et une mesure, le métrage. C’est donc un film d’une durée plus courte que la normale, en général d’une demi-heure maximum.
Mais cela reste un film, un vrai, et surtout pas un sous produit. Ce support est alimenté par tous les genres, fiction, documentaire, animation, sans exclusive. c’est un véhicule d’idées, un moyen de transmission et d’échange, pratique, parce qu’aisément diffusable et déclinable sur tous supports.
L’exercice de style est stimulant car il faut dire beaucoup, faire « fort », en peu de temps et en toute liberté créatrice. L’importance du court-métrage est telle, qu’en France, il y a eu peu d’hésitation et beaucoup de tentation de créer des festivals dédiés à ce format. A l’heure actuelle, on dénombre pas moins de 300 festivals du genre, dont le plus important se déroule fin janvier à Clermont-Ferrant.
Cela répond à la nécessité absolue d’aider à l’éclosion de nos talents, de permettre la diffusion de nos histoires, de favoriser l’expression de notre culture et, enfin, d’œuvrer à la valorisation de notre patrimoine.

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« Le Papalagui » : le 31 mars à 18h 30 sur le campus de Shoelcher et le 1er avril à 19h sur l’esplanade de l’Atrium.

 Mise en scène d’ H.K. Kouyaté. Accès libre!

le_papalagui

Le Papalagui désigne le Blanc, l’étranger, littéralement : le pourfendeur du ciel. Le premier missionnaire blanc qui débarqua à Samoa arriva sur un voilier. Les indigènes prirent de loin les voiles blanches pour un trou dans le ciel, à travers lequel le Blanc venait à eux. Il traversait le ciel. Le texte est présenté comme un recueil d’observations et de réflexions où la civilisation occidentale est passée au crible du bon sens d’un dignitaire samoan du début du siècle.

C’est avec humour et malice que la civilisation occidentale du début du XXème siècle est passée au crible du bon sens de Touiavii, chef d’une communauté des îles Samoa, au cours d’une mémorable conférence illustrée.

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« Le Comte », de Joseph Conrad : Vedi Napoli e poi mori!

— Par Roland Sabra —

le_comte_de_j-conrad1905. Joseph Conrad ( 1857- 1924) a quarante huit ans. Marié depuis moins de dix ans, par commodité, «  il perd ses dents, souffre de la goutte, a des névralgies faciales et broie souvent du noir», il a plus besoin d’une gouvernante ou d’une nounou que d’une femme. Cette année là, le goût du voyage, qui ne l’a jamais quitté, ( il fut marin) le conduit à Naples. il y rencontre un aristocrate polonais, un comte (le « Il conde » du titre original) dans un hôtel dont le comportement fait d’une élégance et d’un raffinement quelque peu surannés l’intrigue. Il s’absente dix jours sans cesser de penser à ce personnage d’un autre temps, puis revient et constate que le Comte a changé : ce n’est plus le même homme. Que s’est-il passé ? Il lui «est arrivé une aventure excessivement, excessivement – comment dire ? – désagréable.» ( p.22). C’est le récit du trouble causé par cette aventure qui ne laisse pas l’auteur indifférent que Joseph Conrad publiera en 1908. Les faits réels en eux-mêmes ont moins d’importance que leurs incidences.

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FOXCATCHER en VO à Madiana

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MARDI 31 : FOXCATCHER

FoxcatcherInspiré d’une histoire vraie, Foxcatcher raconte l’histoire tragique et fascinante de la relation improbable entre un milliardaire excentrique et deux champions de lutte.

Lorsque le médaillé d’or olympique Mark Schultz est invité par le riche héritier John du Pont à emménager dans sa magnifique propriété familiale pour aider à mettre en place un camp d’entraînement haut de gamme, dans l’optique des JO de Séoul de 1988, Schultz saute sur l’occasion : il espère pouvoir concentrer toute son attention sur son entraînement et ne plus souffrir d’être constamment éclipsé par son frère, Dave. Obnubilé par d’obscurs besoins, du Pont entend bien profiter de son soutien à Schultz et de son opportunité de « coacher » des lutteurs de réputation mondiale pour obtenir – enfin – le respect de ses pairs et, surtout, de sa mère qui le juge très durement.

Flatté d’être l’objet de tant d’attentions de la part de du Pont, et ébloui par l’opulence de son monde, Mark voit chez son bienfaiteur un père de substitution, dont il recherche constamment l’approbation. S’il se montre d’abord encourageant, du Pont, profondément cyclothymique, change d’attitude et pousse Mark à adopter des habitudes malsaines qui risquent de nuire à son entraînement.

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