Jour : 20 janvier 2015

Le jeu littéraire – Nouvel indice

styloAmis des lettres,

Aucune bonne réponse à la question posée ne nous est parvenue. La revoici :

Quel est l’auteur du texte ci-dessous, où et quand a-t-il été publié ?

L’éducation coloniale produit des jeunes femmes sans âge qui, bien qu’elles connaissent à fond les règles de la bienséance, sont des proies faciles pour les hommes élevés, eux, en dehors de tout principe. Les mères qui ont connu, pour avoir vécu quotidiennement les compromissions de la vie coloniale, qu’argent fait loi, au lit comme à la ville, lancent avec acharnement leurs pouliches aux bourses. Les leçons nocturnes des vieilles négresses à recettes rendent les femmes à leur condition. L’Eglise enfin n’arrange rien puisqu’elle prêche la soumission et la fatalité des choses acquises.

Voici un nouvel indice. La citation ci-dessous est tirée du même ouvrage (du même auteur). 

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« Pour une refondation démocratique de l’Europe »

— Par Thomas Piketty —

europe_baillonAlors même que l’économie est repartie partout ailleurs, aux États-Unis comme dans les pays de l’Union européenne restés en dehors de la zone euro, le nouveau traité budgétaire adopté en 2012 sous la pression de l’Allemagne et la France, qui organise l’austérité en Europe (avec une réduction excessivement rapide des déficits et un système de sanctions automatiques totalement inopérant), a conduit à une récession généralisée en zone euro. En vérité, une monnaie unique ne peut fonctionner avec 18 dettes publiques et 18 taux d’intérêt sur lesquels les marchés financiers peuvent librement spéculer. Il faudrait investir massivement dans la formation, l’innovation et les technologies vertes. On fait tout le contraire.

Le plus triste, dans la crise européenne, est l’entêtement des dirigeants en place à présenter leur politique comme la seule possible, et la crainte que leur inspire toute secousse politique susceptible d’altérer cet heureux équilibre. Face à cet entêtement, on peut se poser la question de savoir quels chocs pourraient permettre de faire bouger les lignes ? Il y a, en gros, trois possibilités : une nouvelle crise financière ; un choc politique venant de la gauche ; ou bien un choc politique venant de la droite.

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« Résister c’est exister » Textes d’Alain Guyard, mise en scène d’Isabelle Starkier

Au T.A.C. Jeudi 22 Vendredi 23, Samedi 24 Janvier 2015 à 19h 30

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—Dossier de presse —

Au Théâtre Aimé Césaire (T.A.C.)

Comment dire non ? Comment refuser ? L’acte le plus facile et le plus dur à la fois, que tout le monde peut faire et que peu accomplissent. Dans Résister c’est exister, François BOURCIER, seul en scène, endosse le costume d’une vingtaine de personnages. Simple citoyen, retraité, médecin, ménagère, proviseur, étudiant, paysan qui ont un jour, par conviction, par compassion ou tout simplement parce que «trop c’est trop», fait acte de résistance.
Résister ce n’est pas toujours saboter des ponts, c’est parfois crier : «Vive la France» et risquer sa vie. À l’aide de témoignages authentiques, il crée un moment de théâtre vivant, parfois drôle, toujours poignant. Dans cette leçon d’histoire originale, le spectateur trouvera les clés pour comprendre la résistance d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Drôle souvent, tragique parfois, toujours émouvant, ce spectacle nous fait toucher du doigt notre propre résistance éternelle, permanente, celle qui nous fait exister. un hymne au courage simple, à la liberté, à l’audace, à l’engagement, à l’humanité tout simplement !

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« Résister c’est exister » : les scenari de la liberté

Au T.A.C. jeudi22, vendredi 23, samedi 24 janvier à 19h30

— Par Christian Antourel —

resister_c_est_exister-2…« Sur le thème des micro-héroïsmes de la Résistance pendant la seconde guerre mondiale ce spectacle crée une tension dramatique très soutenue Tous ces petits gestes et gens sans noms qui ont réagi et ont lutté contre l’oppression nazie sans y avoir été préparés, comme un geste qui émerge pour ne pas se laisser engluer par l’humiliation et la peur »…

Dans le contexte de la grande guerre, Isabelle Starkier met en scène des personnages qui ont tous dit non à leur façon à l’oppression, à l’injustice et à la cruauté à un moment ou à un autre. Cette pièce nous redit ces hommes et ces femmes, semblables à nous qui ont fait preuve de force et de courage dans des situations diverses, par leurs paroles ou de petits actes « anodins.» Mais qui prennent toute leur importance, quand on sait qu’ils mettaient leur vie en danger car  « Résister, ce n’est pas toujours saboter des ponts» C’est un spectacle qui nous interpelle sans moralisme outrancier sur ce qu’il y a de meilleurs en nous, quand la mise en scène nous fait revivre l’engagement des Résistants et des justes sous l’occupation.

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