Jour : 16 janvier 2015

« Un dimanche au cachot », adaptation de José Pliya, mise en scène de Serge Tranvouez

Vendredi 16 janvier à 20 heures à l’Atrium

un_dimanche_au_cachot-2— Présentation par Michel Pennetier (Madinin’Art) —

… Deux récits alternent, se chevauchent, s’interpénètrent ; deux temps, celui du présent et celui du passé de l’esclavage entrent en relation, deux jeunes filles dominent le roman, celle d’aujourd’hui, une jeune délinquante recueillie dans un centre de rééducation nommé «  la Sainte Famille », celle du passé, une jeune chabine, esclave sur l’Habitation où un siècle plus tard sera installé le centre. Mais un seul lieu étroit, effrayant où séjournent de manière différente l’une et l’autre, le cachot. L’une dans son désarroi existentiel s’y réfugie, l’autre y a été emprisonnée pour y mourir peut-être. Le « Je » narratif est à la fois l’éducateur qui vient porter secours à la jeune délinquante et l’écrivain qui construit le récit mythique évoquant la jeune esclave. Ce récit, c’est la parole de l’éducateur à la jeune délinquante. Comment nommer cette parole ? Ce serait l’aplatir de dire que c’est un «  récit thérapeutique ». On avancerait en disant que c’est « un conte initiatique ». C’est une parole de vie qui traverse la mort.

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« Lettre aux acheteurs de Charlie »

charlie_pardonneL’Union nationale des diffuseurs de presse (UNDP) adresse une « Lettre aux acheteurs de Charlie » pour un point de situation de la livraison pour les jours à venir des exemplaires de Charlie Hebdo. Ce texte rappelle également le fonctionnement de la distribution de la presse, avec ses contraintes industrielles, même en situation exceptionnelle. Le 7 janvier dernier, un odieux attentat a frappé la rédaction du journal satyrique Charlie Hebdo. Cet attentat, et ses suites, jeudi et vendredi ont provoqué un mouvement d’émotion sans précédent, partout en France. Vous vous êtes mobilisés pour les victimes et pour la survie de l’hebdomadaire, au nom de la liberté d’expression qui fonde la démocratie.
Nous sommes particulièrement concernés par Charlie Hebdo
Les 26 000 marchands de journaux de France sont des Français comme les autres, mais ce sont aussi ceux qui – chaque jour – assurent la diffusion des opinions et des idées auprès de leurs concitoyens. Ils sont touchés, donc, à double titre par les événements et se sont mobilisés sans compter sur cette opération.
Nous sommes solidaires de Charlie, y compris financièrement
Ils ont fait preuve d’une solidarité exceptionnelle avec Charlie Hebdo, en abandonnant leurs commissions sur les ventes du million d’exemplaires initialement programmé.

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Man pa Charlie!

— Par Daniel Boukman, militant culturel martiniquais —
je_,ne_suis_pas_charlieMercredi 7 janvier 2015, deux illuminés dont le fanatisme se nourrissait d’une idéologie qui empoisonne et le coeur et l’esprit, ont froidement assassiné les meilleurs de l’équipe du journal Charlie Hebdo.
A travers la France et même au-delà, ce crime souleva des vagues d’émotions . Un slogan « Je suis Charlie » devint le signe de compassions affichées.
Ma raison réfute les divagations de ces gourous qui par le fer et par le feu rêvent le rêve insensé de soumettre le monde à un ordre divin totalitaire dont ils s’autoproclament les dépositaires.
Je refuse de hurler avec les loups (politiques, pseudo philosophes, écrivains renommés, journalistes, chroniqueurs et autres islamophobes) qui hurlent à la mort et dont les hurlements suscitent déjà échos populaires, en France et demain, (qui sait ?) sous nos cieux tropicaux
Cependant ne voulant pas bêler avec les moutons qu’ils soient d’ici, qu’ils soient d’ailleurs, je revendique le droit de déclarer que « JE NE SUIS PAS CHARLIE! »
La liberté d’expression et de conscience est une conquête à préserver mais quand la direction de Charlie hebdo décide de publier ces caricatures qui seront la cause voire le prétexte de cette action criminelle, je n’applaudis pas et je comprends qu’une pareille initiative soit ressentie par les Musulmans comme une profanation, profanation que les tribunaux français n’ont pas jugée comme telle mais qui a dû laisser une blessure profonde au fond du coeur des adeptes d’une religion vécue par des millions et des millions d’hommes et de femmes, et ce qui fut occasion de gaudrioles pour les uns, a armé le bras vengeur de ces deux fous de dieu, de leur dieu.

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Chikungunya : c’est la fin !

 Communiqué de la Préfecture de Martinique.

moustic_chikunAu cours de la première semaine de janvier 2015, le nombre de cas évocateurs de Chikungunya vus en consultation par les médecins généralistes s’élevait à 179. Depuis le début de l’épidémie (décembre 2013), on estime donc à 72 606 le nombre de patients vus en consultation de ville par des médecins généralistes pour motif de suspicion de Chikungunya. Compte tenu du nombre de malades n’ayant pas consulté un médecin, on peut raisonnablement estimer, selon l’enquête flash réalisée par l’ARS en juillet dernier, qu’au minimum 140 000 personnes vivant en Martinique ont été touchées par l’épidémie (soit près d’1/4 de la population).

Depuis maintenant trois semaines, le nombre de ces cas évocateurs est inférieur à 200 pour 82% des communes de la Martinique. Par ailleurs, l’ensemble des autres indicateurs est toujours en forte régression (consultations aux urgences et SOS médecin en baisse). Le nombre de patients hospitalisés plus de 24h n’a pas évolué (1 265 dont 202 sévères, soit un taux de sévérité toujours égal à 19%) et un nombre de décès liés indirectement au Chikungunya inchangé avec 49 décès à l’hôpital et 34 décès à domicile.

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