Jour : 12 janvier 2015

Charlie Hebdo : « On ne lâche rien »

Trois millions de « Charlie Hebdo » seront dans les kiosques, l’imprimeur ayant reçu des avalanches de commandes, de France et de l’étranger.

charlie_pardonneLa une du prochain numéro de Charlie Hebdo représentera Mahomet, une larme à l’oeil, tenant une pancarte « Je suis Charlie », sous le titre « Tout est pardonné », un dessin signé Luz. Le journal satirique a ainsi de nouveau dessiné le prophète de l’islam sur sa couverture, pour un numéro qui sera tiré à trois millions d’exemplaires contre 60 000 habituellement, malgré l’attentat qui a décimé sa rédaction mercredi.

Ce numéro comportera « évidemment », comme le journal l’a déjà fait, des dessins sur Mahomet, avait prévenu lundi l’avocat de l’hebdomadaire, Richard Malka. « On ne cédera rien, sinon tout ça n’aura pas eu de sens. L’état d’esprit ‘Je suis Charlie’, cela veut dire aussi le ‘droit au blasphème’, a martelé l’avocat⋅

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Malaise

Mais les manifestations monstre en France contre les attentats, qui ont rassemblé près de 4 millions de personnes, mettent l’équipe de « Charlie » mal à l’aise, a reconnu le porte-parole du journal.

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« Frontières », de Mickaël Caruge du 15 janvier au 16 février 2015

caruge-mickael--madindias9Salle André Arsenec de l’Atrium- Martinique

Cette série questionne l’imprégnation du corps par la culture.
Il s’agit d’une série de portraits qui mettent à l’épreuve la notion de frontière.

L’humain, à travers ses choix, soumet son propre corps à l’épreuve des codes sociaux et lui impose d’appartenir à divers réseaux sociaux physiques ou virtuels, que l’on reconnait par leurs symboliques respectives.

Plastiquement, il s’agit de la rencontre picturale, entre des portraits d’individus appartenant à différents lieux et des éléments graphiques et architecturaux détournés. Ils sont propres aux lieux d’origine de chaque individu peint.
Ils s’enchevêtrent et ne tiennent pas compte des limites du corps, ils le chevauchent, le camouflent, le cernent de toute part. Le corps devient un objet social malléable.

 » Les sujets peints sont des personnes issus de la diaspora, ceux avec qui j’ai des contacts grâce à divers moyens plus ou moins virtuels de communication, ou que j’ai rencontré et qui vivent dans les îles de la Caraïbe, mais aussi, aux Etats-unis, en Europe, en Afrique. D’autres m’intéressent pour leur implication professionnelle ou ont été des personnes admirables.

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